La conférence de Bali sur le climat, qui s'est achevée samedi matin, a certes évité l'échec mais n'a débouché que sur un accord a minima. Il n'a pas été possible de s'entendre sur des objectifs chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les 187 pays participants ont simplement défini un cadre de travail, un calendrier et une date butoir pour un nouveau cycle de négociations. Les discussions reprendront au début de l'année prochaine, et au plus tard au mois d'avril, pour déboucher, si tout se passe bien, fin 2009, sur un nouveau traité destiné à prendre la suite de Kyoto. D'ici là, un nouveau locataire se sera installé à la Maison-Blanche qui permettra peut-être d'assouplir la position américaine. Car c'est en grande partie le refus de Washington de s'engager sur des objectifs chiffrés qui n'a pas permis de parvenir à Bali à des résultats plus concrets. L'Europe, elle, tente d'avancer en solo. La Commission doit présenter, mercredi, ses propositions de normes d'émission de CO2 pour les voitures. Mais un accord semble difficile à obtenir.
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