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10 à 20% de femmes victimes de violences dans le couple en Suisse

 Ruxibul
Vendredi 29 Mai 2009

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Je "vis" dans une rue à Belleville, Paris, où cafés, hôtels, restaurants organisent le trafic de drogue. Je ne peux pas rentrer le soir de peur de me faire tuer (car les dealers, qui ont commencé très jeunes et qui campent dans ma toute petite rue règlent leurs comptes de cette façon). Les employés en charge d'enlever les poubelles dans notre immeuble ne passent pas parfois plusieurs semaines de suite car ils ont peur quand ils voient le trafic qui se déroule dans mon immeuble. Les dealers pissent jusqu'au premier étage de l'immeuble tous les soirs, inutile de préciser que personne ne passe pour nettoyer. Je ne peux pas dormir car la quarantaine de dealers qui squatte ma rue étroite hurle toute la nuit et souvent se flingue. Ces dealers rigolent quand ils voient la police arriver, ils savent très bien qu'on ne leur fera rien. D'ailleurs quand je dis aux policiers qu'il y a du trafic de drogue dans ma rue, les policiers, sexistes, m'insultent et les dealers comme par hasard au courant des auteurs des plaintes me menacent de viol et de mort. Dans ces conditions je me tue à travailler pour 3% de droits d'auteur. C'est une honte. La drogue est-elle plus importante que la culture ? Je ne comprends pas que cette situation puisse être tolérée dans un pays démocratique comme la France.