Ce n'est pas un fake, ni une mauvaise blague. L'Eglise catholique espagnole reprend ses armes contre le communisme.

Le cardinal Antonio Cañizares Llovera de Valence, vice-président de la Conférence épiscopale espagnole, tire la sonnette d'alarme contre le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sánchez et met en garde ses fidèles contre les possibles attaques du gouvernement progressistes contre les privilèges de l'Eglise catholique espagnole.

Dans sa lettre, publiée sur son site diocésain le 11 janvier, il cible les principales menaces contre l'Eglise catholique et son pouvoir hérité de la dictature de Franco:

- Confiscation des biens de l'Église
- Exclusion la religion des programmes scolaires
- Introduction de l'éducation sexuelle dans les écoles
- Légalisation de l'euthanasie

Pour Llovera, l'Espagne tombe sous le joug du communisme. "Le communisme marxiste, qui semblait détruit avec la chute du mur de Berlin, renaît de nouveau et est certain de gouverner l'Espagne".

Ce prélat ouvertement admiratif du rôle de Franco entre 1936 et 1939 déclare que les éléments communistes marxistes veulent dépouiller l'Espagne de son identité chrétienne : "Avec beaucoup de peine, je dois vous dire et vous avertir que je perçois une menace pour que l'Espagne cesse d'être l'Espagne".

Jesús Sanz Montes, archevêque d'Oviedo, a émis un avertissement similaire dans une lettre publiée sur son site Internet diocésain un jour après la publication de la lettre de Llovera. Il averti que l'Espagne entre dans un "moment grave" de son histoire.

Ces religieux appellent à la résistance des fidèles contre "l'idéologie de gauche et de genre". Ils appellent ni plus ni moins à organiser un coup d'état sur le modèle de celui de Franco.