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Les journalistes doivent jouer un rôle de rapprochement entre les différentes religions et les différents peuples au lieu de se nourrir des tensions créées pour des raisons encore inavouées car le monde d'aujourd'hui a suffisamment des problèmes qu'il faut éviter d'en ajouter.


Le 08 sept. 07
Publié par www.dabio.net

Par Ahmat Yacoub

Des journalistes racistes ne cessent de caricaturer le Prophète Mohamed pour choquer les musulmans. La dernière caricature en date a été faite par un journal suédois, représentant le prophète sur un corps de chien. Cette caricature publiée le 18 août dans le Nerikes Allehanda, journal local d'Örebro (à l'ouest de Stockholm) a choqué le Monde arabo-musulman qui s'est senti directement visé par cette sorte d'humiliation et de haine à son encontre. Voilà une fois de plus une tension allait être provoquée par un des journaux poubelles se cachant derrière la liberté d'expression avec la volonté de nuire, humilier, insulter, diffamer afin de provoquer la colère d'environ 1,5 milliard de musulmans.

En septembre 2005, la caricature du prophète Mohamed par Jyllands-Posten, un journal danois avait déjà provoqué dans le monde arabo-musulman des vives protestations.

L'Iran et le Pakistan ont vivement réagi à ces genres de diffamations gratuites "qui minent les efforts de ceux qui promeuvent le respect et la compréhension entre les religions et les civilisations", selon le ministre des affaires étrangères pakistanais qui a immédiatement convoqué un diplomate suédois pour se plaindre de cette caricature. "Il s'agit d'une offense au Prophète Mohamed, selon l'Iran qui a convoqué la chargé d'affaires suédoises".

Les journalistes doivent jouer un rôle de rapprochement entre les différentes religions et les différents peuples au lieu de se nourrir des tensions créées pour des raisons encore inavouées car le monde d'aujourd'hui a suffisamment des problèmes qu'il faut éviter d'en ajouter. Peu importe la religion, il n'est pas normal de passer par la liberté d'expression pour la diffamer, l'insulter ou l'humilier. C'est pourquoi, le journal malaisien a été suspendu pour avoir publié en août 2006 une caricature représentant le Christ avec une cigarette et une bière à la main. Tous ceux qui exploitent la liberté d'expression pour appeler à la haine doivent être censurés et condamnés. La liberté d'expression passe nécessairement par le respect de l'autre.

Heureusement, grâce au dialogue mis en place entre le monde arabo-musulman et le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt la tension provoquée par le journal suédois a été maîtrisée. La démarche du 1er ministre suédois mérite d'être saluée. Elle a été efficace et positive. Il a tenu à dialoguer dans la mosquée avec des représentants de la communauté musulmane et s'est entretenue avec les ambassadeurs d'une vingtaine de pays arabo-musulmans. "Les paroles de M. Reinfeldt ne nous ont guère étonnées. La Suède est une terre d'accueil, c'est l'un des rares pays qui accueillent les réfugiés irakiens par milliers", a déclaré à l'AFP l'ambassadeur d'Algérie Merzak Bedjaoui.

Pour éviter toute tension entre les différentes religions, le Monde doit instaurer une sorte de Dialogue franc.
Commentaires (2) | Permalien Facebook Twitter LinkedIn Digg Google Viadeo Pinterest Dimanche 16 Décembre 2007 - 16:04 16:04

Libertés Sans Frontières demande aux autorités tchadiennes de cesser toute exploitation de cette affaire à des fins purement politiques, car rien n’indique que des hauts responsables tchadiens ne soient pas impliqués ou au courant.


Liberté Sans Frontières
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Le 29 octobre 2007
Communiqué de Presse

Liberté Sans Frontières condamne énergiquement la tentative de rapt d’enfants et appelle les autorités françaises à interpeller le reste de responsables de l’association en France

Liberté Sans Frontières condamne énergiquement la tentative avortée d'exfiltration des enfants du Tchad. Ces genres de rapt d’enfants sont inacceptables et suscitent de la colère. Liberté Sans Frontières demande aux autorités tchadiennes de cesser toute exploitation de cette affaire à des fins purement politiques, car rien n’indique que des hauts responsables tchadiens ne soient pas impliqués ou au courant.

Liberté Sans Frontières est surprise par les déclarations tapageuses des responsables de l’Arche de Zoé en France, qui n’expriment aucun regret pour les enfants malmenés, tentent de justifier l’injustifiable et continuent à manipuler l’opinion publique par des manifestations et des fausses déclarations dans le Media. Liberté Sans Frontières rappelle qu’un homme de 38 ans, qui avait seulement tenté d’enlever deux enfants l’année dernière en Seine-Maritime, avait été condamné à cinq ans de prison. Les juges ont assorti cette peine d’une mise à l’épreuve de trois ans et d’une interdiction de pénétrer sur le territoire de Dieppe et de Neuville-les-Dieppe pendant les cinq années suivant sa libération. Liberté Sans Frontières estime que les responsables de l’Arche de Zoé en France sont aussi impliqués dans l’affaire de trafic d’enfants et appelle les autorités françaises à les interpeller pour être jugés au même titre que leurs collègues détenus au Tchad.

Par ailleurs, Liberté Sans Frontières regrette la position de Reporters Sans Frontières qui appelle à la libération immédiate des journalistes sans se soucier du sort des enfants victimes de cette opération mafieuse.

Des disparitions d’enfants « Mouhajirine » ont été constatées par des citoyens dans plusieurs villes tchadiennes. Ces informations confirment l'implication et la responsabilité des réseaux bien organisés d’enlèvements d’enfants, et Liberté Sans Frontières demande l’ouverture d’une enquête internationale afin de faire la lumière sur cette affaire.

Liberté Sans Frontières rappelle qu’aucune aide sérieuse de la part des organisations humanitaires n’a été constatée sur le terrain et qu’elle appelle ces organisations à plus d’efficacité dans leur soutien aux enfants victimes de la guerre au Darfour et au Tchad.

Pour Liberté Sans Frontières, LSF
Le Président
Ahmat Yacoub
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International

Et voila notre bon professeur menacé de mort par les pères de la vertu islamiste, objet d’une fatwa vengeresse, contraint de fuir et de se cacher, lui et toute sa famille, protégé par quelques policiers et par le tollé frileux de l’intelligentsia française et la montée au créneau de circonstance des politiques embarrassés.


Robert Redeker est ce professeur de philosophie qui se crut libre d’écrire dans Le Figaro une tribune bien-nommée « libre » sur l’attitude du monde dit « libre » face aux provocations islamistes. Certain de la protection démocratique de sa liberté d’expression, inscrite dans le marbre des textes constitutionnels de notre République, le malheureux professeur avait tout simplement oublié qu’il vivait à l’ère de l’hypermonde sans frontières. Et que sa liberté fondamentale allait entrer en collision, à la vitesse d’un clic de souris, avec un autre monde que le sien, une autre civilisation, une autre culture, une autre morale. D’autres sensibilités exacerbées, si ce n’est manipulées.

Et voila notre bon professeur menacé de mort par les pères de la vertu islamiste, objet d’une fatwa vengeresse, contraint de fuir et de se cacher, lui et toute sa famille, protégé par quelques policiers et par le tollé frileux de l’intelligentsia française et la montée au créneau de circonstance des politiques embarrassés.

Quasi simultanément, les représentations de l’Idoménée de Mozart sont annulées au Deutsche Oper de Berlin. Le metteur en scène, M. Neuenfels s’était cru libre de libertés avec Jésus, Bouddha et, malheureusement pour lui, Mahomet. Certes on ne coupa pas la tête du téméraire metteur en scène, mais on lui coupa la chique.

Ces deux exemples nous interrogent sur le sort de la sacro-sainte liberté d’expression dans un monde sans frontières, baigné des flux de l’hyper-information. Cette liberté est inscrite dans la loi mais les lois sont celles des États et les États sont dilués dans l’hypermonde souverain.

La liberté d’expression est-elle, elle aussi, diluée, désintégrée dans le chaos des multiples espaces du monde ? Sommes-nous dorénavant condamnés à écrire, mettre en scène, en bref, créer, avec toute la menace du monde posée au-dessus de nos têtes comme une immense épée de Damoclès ?

Ou sommes-nous tout simplement en train de vivre un des plus récents avatars du terrorisme hypermondial qui vise désormais les plis de notre intelligence ? Qui nourrit insidieusement nos peurs et nos (mauvaises) consciences. Sommes-nous ainsi entrés subrepticement dans la guerre de la passion contre la raison, de la violence contre l’idée, de la bêtise contre la pensée ? De la lumière contre la nuit.
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Article publié et commenté sur AGORAVOX.fr


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La Grande Confusion
La grande confusion, c’est la remise en question de nos plans de lecture et l’incapacité à percevoir notre situation réelle, à maîtriser notre espace-temps, à comprendre notre destin individuel et collectif, à nous situer dans notre propre histoire, à envisager notre futur, à élucider les paradoxes de nos sociétés.
Commentaires (0) | Permalien Facebook Twitter LinkedIn Digg Google Viadeo Pinterest Dimanche 16 Décembre 2007 - 15:52 15:52
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