L'actualité de la presse française

Le chef de l’État, qui s’est rendu hier à N’Djamena, a ramené dans la soirée les trois journalistes français et les quatre hôtesses de l’air espagnoles impliqués dans l’affaire de L’Arche de Zoé. En liberté provisoire, mais toujours inculpés pour la tentative de transport de 103 enfants du Tchad vers la France, les trois Français et les quatre Espagnoles ont pu regagner hier soir leur pays dans l’avion du président de la République française. À N’Djamena, Nicolas Sarkozy, qui a rencontré son homologue tchadien Idriss Déby, a souhaité que les six autres ressortissants français soient jugés en France, mais a reconnu que leur cas est plus « problématique » , après leur « lamentable équipée » .

Que ce soit sur le champ de bataille ou dans l’arène politique, Idriss Déby est un redoutable stratège à défaut d’être un dirigeant éclairé. Nicolas Sarkozy l’a appris à ses dépens. Il a suffi des errements coupables d’une petite ONG française pour que le président tchadien s’engouffre dans la brèche et transforme en bras de fer diplomatique un fait divers international.

A peine revenu en France dans la nuit de dimanche à lundi, après avoir été incarcéré pendant plus de dix jours au Tchad, le journaliste Marc Garmirian a affirmé, lundi 5 novembre, que les responsables de L'Arche de Zoé n'ont "jamais affiché l'objectif final de leur opération, ni à leur personnel, ni aux gens qui leur ont confié les enfants, ni aux enfants eux-mêmes". "Ils ont menti à tout leur staff", qui comptait au total plus de cent personnes, selon M. Garmirian.

Retraites : travailler plus pour gagner moins
Contesté par les organisations syndicales, le cadre général de la réforme des régimes spéciaux repose sur trois mesures essentielles. L’allongement de la durée de cotisation de 37,5 à 40 annuités, l’instauration d’une décote pour les salariés qui prendront leur retraite sans avoir cotisé quarante ans et la fin de l’indexation des pensions sur les salaires.

Le président français est allé lui-même dimanche 4 novembre à N'Djamena rencontrer son homologue tchadien et rapatrier sept des 21 prisonniers dans l'affaire de l'Arche de Zoé. Un avion de la République française qui atterrit sur un aéroport africain, des ressortissants européens détenus par la justice locale et que le gouvernement veut rapatrier…

Nicolas Sarkozy a tenu à mener lui-même les négociations qui ont abouti hier à la libération de trois journalistes français et quatre hôtesses espagnoles. Au Tchad, il a affirmé que les six membres de l'association, toujours détenus, doivent être jugés en France.

Le patron de Citi, Charles Prince, devrait quitter ses fonctions après les pertes subies par la banque. Merrill Lynch a dévissé de près de 8 % en Bourse . Depuis jeudi dernier, les banques américaines et européennes sont à nouveau malmenées en Bourse. Elles suscitent des craintes sur l'étendue et les conséquences de la crise des subprimes. Aux États-Unis, les analystes prévoient de nouvelles dépréciations d'actifs en particulier pour Citi et Merrill Lynch. En Europe, l'effet de contagion se propage à toutes les banques. Le marché souhaite davantage de transparence.

Les conséquences de la tempête financière provoquée par l'immobilier américain continuent à faire vaciller les banques occidentales. Après UBS en juillet et Merrill Lynch la semaine dernière, Citigroup, la première banque américaine, s'apprête à sacrifier son directeur général, Chuck Prince, déjà très critiqué par ailleurs, sur l'autel de la crise du « subprime ». Son départ interviendrait en pleine tourmente boursière pour les valeurs financières, qui a fait basculer dans le rouge les indices en fin de semaine dernière.

Les joueurs de l'Olympique de Marseille ont atterri à 18H45 heure locale à Porto après deux heures de vol. Les Olympiens jouent mardi en Ligue des champions. Plutôt réservés, car ils s'étaient fait remonter les bretelles ce matin même à la Commanderie par leur président qui a quitté sa résidence médicalisée pour dire tout le mal qu'il pensait de leur dernière prestation. Il les a clairement désignés comme coupables à l'aéroport où il les a accompagnés.