Une opération de déminage minutieuse et risquée
Dès 6 heures du matin, les équipes de déminage sont intervenues sur place. Mais ce n’est qu’aux alentours de 16 heures que la bombe a finalement été désamorcée. L’opération, longue et délicate, a nécessité des précautions extrêmes. Les démineurs ont dû creuser un trou de deux mètres de profondeur pour sécuriser la zone et procéder au désamorçage sur place. La situation s’est compliquée avec la découverte d’une fuite de gaz sous l’engin, ajoutant un niveau de risque supplémentaire à une intervention déjà périlleuse.
Pendant toute la durée des opérations, un périmètre de sécurité d’un kilomètre a été établi autour de la bombe. La Gare du Nord a été évacuée, tout comme plusieurs immeubles alentour. Six écoles et un établissement pour personnes âgées (Ephad) ont été confinés, leurs occupants contraints de rester à l’intérieur par mesure de sécurité. Les autorités ont également fermé des tronçons routiers stratégiques, provoquant d’importants embouteillages et perturbant les déplacements de milliers de personnes.
Pendant toute la durée des opérations, un périmètre de sécurité d’un kilomètre a été établi autour de la bombe. La Gare du Nord a été évacuée, tout comme plusieurs immeubles alentour. Six écoles et un établissement pour personnes âgées (Ephad) ont été confinés, leurs occupants contraints de rester à l’intérieur par mesure de sécurité. Les autorités ont également fermé des tronçons routiers stratégiques, provoquant d’importants embouteillages et perturbant les déplacements de milliers de personnes.
Des perturbations qui ont touché des milliers de voyageurs
La découverte de cette bombe a plongé le réseau ferroviaire dans le désordre. Aucun TGV ou TER n’a pu circuler au départ ou à l’arrivée de la Gare du Nord. Certains trains ont été redirigés vers la Gare de Lyon, tandis que les lignes de RER et de Transilien ont subi d’importantes modifications :
La bombe retrouvée à la Gare du Nord est le cinquième engin explosif datant de la Seconde Guerre mondiale découvert depuis le début de l’année 2025. Ces découvertes rappellent que les vestiges de ce conflit mondial continuent de hanter notre présent. Deux bombes avaient été mises au jour le 4 février : une bombe américaine de 220 kg dans l’Hérault et une bombe anglaise de 250 kg sur le chantier de l’aéroport de Nantes. Une troisième avait été découverte le 12 février lors de la rénovation du Musée de Dunkerque, dans le Nord. Enfin, un autre engin avait été retrouvé le 5 mars dans la Manche, à peine deux jours avant l’incident de la Gare du Nord.
Après le désamorçage réussi de la bombe, les autorités ont levé le dispositif de sécurité. La Gare du Nord a rouvert ses portes, permettant une reprise progressive du trafic ferroviaire à partir de 18 heures. Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a précisé que la circulation serait rétablie de manière dégradée dans un premier temps, avec un retour à la normale prévu en soirée.
Les axes routiers fermés ont également été rouverts, bien que les perturbations aient causé d’importants embouteillages dans la région parisienne. Les habitants évacués ont pu réintégrer leurs logements, et les établissements confinés ont repris leurs activités. Pour les voyageurs, la journée a été marquée par l’attente, l’incertitude et, pour certains, l’improvisation de nouveaux plans de voyage.
- Le RER B a été interrompu entre la Gare du Nord et le Stade de France.
- Le RER D a été coupé entre les mêmes stations et ralenti sur le reste de la ligne.
- Le Transilien H a vu son terminus reporté à la gare de Saint-Denis.
- Le Transilien K a été limité à la gare d’Aulnay-sous-Bois.
La bombe retrouvée à la Gare du Nord est le cinquième engin explosif datant de la Seconde Guerre mondiale découvert depuis le début de l’année 2025. Ces découvertes rappellent que les vestiges de ce conflit mondial continuent de hanter notre présent. Deux bombes avaient été mises au jour le 4 février : une bombe américaine de 220 kg dans l’Hérault et une bombe anglaise de 250 kg sur le chantier de l’aéroport de Nantes. Une troisième avait été découverte le 12 février lors de la rénovation du Musée de Dunkerque, dans le Nord. Enfin, un autre engin avait été retrouvé le 5 mars dans la Manche, à peine deux jours avant l’incident de la Gare du Nord.
Après le désamorçage réussi de la bombe, les autorités ont levé le dispositif de sécurité. La Gare du Nord a rouvert ses portes, permettant une reprise progressive du trafic ferroviaire à partir de 18 heures. Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a précisé que la circulation serait rétablie de manière dégradée dans un premier temps, avec un retour à la normale prévu en soirée.
Les axes routiers fermés ont également été rouverts, bien que les perturbations aient causé d’importants embouteillages dans la région parisienne. Les habitants évacués ont pu réintégrer leurs logements, et les établissements confinés ont repris leurs activités. Pour les voyageurs, la journée a été marquée par l’attente, l’incertitude et, pour certains, l’improvisation de nouveaux plans de voyage.