L'actualité du 17/09/05

WELLINGTON Les Travaillistes gagnent les législatives en Nouvelle-Zélande - Le parti travailliste de l'actuel Premier ministre Helen Clark a devancé d'une courte tête l'opposition conservatrice aux élections législatives.
Le Premier ministre Helen Clark avait axé sa campagne sur un solide bilan économique et une croissance annuelle supérieure à 4% ainsi qu'un taux de chômage (3,7%) le plus bas des pays de l'OCDE. Don Brash, Parti national, avait quant à lui promis des réductions d'impôts et la fin des «privilèges» dont bénéficient, selon lui, la minorité maorie.
Wikipedia Encyclopédie: Maori est le terme utilisé pour désigner les populations polynésiennes de Nouvelle-Zélande et des Îles Cook.
En 1860 (ce n'est pas si vieux) c'est une véritable guerre qui se développe et en 1868 les maori sont à deux doigts de mettre les anglais à la porte, mais ils finissent par être victimes de leurs propres divisions. Toujours très actifs, les maori sont un peu à l'origine de la doctrine politique qui fonde les revendications territoriales des peuples du Pacifique : que ce soit les aborigènes d'Australie ou à moindre échelle les kanaks de Calédonie, tous s'appuient sur la légitimité du « premier occupant du sol ». Il s'agit maintenant pour eux de faire « payer » aux colons blancs un droit d'occupation.
Gazette de la Gendarmerie Royale du Canada (gazette.rcmp-grc.gc.ca): Les Maori représentent 14 % de la population. Ils sont malheureusement surreprésentés dans les statistiques sur les arrestations, les poursuites et les accusations au criminel.
En 1998, un Maori était 3,3 fois plus susceptible d’être arrêté pour une infraction criminelle qu’un non-Maori. Le taux était de 3,6 fois supérieur pour les poursuites et de 4,2 fois supérieur pour les accusations.
En 1999, une femme maori était 10,5 fois plus susceptible d’obtenir une peine d’emprisonnement qu’une femme non maori, alors qu’un homme maori était 5,6 fois plus susceptible qu’un homme non maori de purger une peine d’emprisonnement. Dans la même année, les femmes maori représentaient 59 % des détenues alors que les hommes représentaient 51 % de la population carcérale. Quant aux jeunes maoris, ils étaient également surreprésentés dans les statistiques sur la criminalité.