Vers 11H50 (10H50 GMT), l'indice parisien reculait de 37,42 points à 4.719,00 points, dans un volume d'échanges de 1,45 milliard d'euros. Le CAC 40 avait rebondi mercredi et pris 1,72% après cinq baisses consécutives.
Londres cédait 0,55%, Francfort 0,72% et l'Eurostoxx 50 1,00%.
"Il y a des prises de bénéfices qui sont logiques après la hausse d'hier, qu'il faut relativiser puisque les volumes étaient particulièrement faibles", a expliqué Guillaume Garabédian, conseiller de gestion chez Meeschaert.
Le marché faisait en outre preuve d'un peu d'attentisme, alors que la BCE doit rendre à 13H45 sa décision de politique monétaire.
"Il n'y a pas a priori de grande surprise à attendre, mais le discours de Jean-Claude Trichet (président de la BCE) sera suivi, notamment en ce qui concerne le niveau de l'euro", a estimé M. Garabédian.
Pour lui, il est cependant "peu probable que M. Trichet soit alarmiste sur la croissance". Un statu quo sur les taux est donc attendu, comme de la part de la Banque d'Angleterre, qui rendra elle aussi sa décision de politique monétaire ce jeudi.
La tendance sur les marchés européens est également affectée par l'euro et le pétrole, qui battent record sur record. La devise européenne a atteint un nouveau plus haut à 1,5345 dollar, alors que le baril de brut a dépassé les 105 dollars à New York.
"En Europe, les taux ne baissent pas et la devise monte. Cela rend le travail de nos entreprises plus compliqué: leurs résultats peuvent être amputés et il n'est pas étonnant que les Bourses européennes fassent moins bien que les américaines", a jugé le conseiller de gestion de Meeschaert.
Des statistiques sont attendues aux Etats-Unis, avec les demandes hebdomadaires d'allocations chômage à 13H30 GMT et les reventes de logements en janvier à 15H00 GMT.
Les valeurs financières comme BNP PARIBAS (-1,95% à 58,69 euros), AXA (-2,71% à 21,17 euros), ou SOCIETE GENERALE (-1,71% à 68,43 euros) souffrent des inquiétudes persistantes sur le secteur, le plan de recapitalisation du rehausseur de crédit américain Ambac ayant été jugé décevant par les investisseurs.
NATIXIS (-3,86% à 9,57 euros) recule plus encore après avoir annoncé un bénéfice net de 1,1 milliard d'euros en 2007, de moitié inférieur à celui de 2006.
CREDIT AGRICOLE (-2,58% à 17,73 euros) ne profite pas du relèvement par la banque Credit Suisse de sa recommandation sur le titre, à "neutre", au lendemain d'une hausse de 5,75%.
CARREFOUR (+3,36% à 48,00 euros) est en tête du CAC 40 après la publication de résultats annuels proches des attentes des analystes, mais surtout la fin du pacte familial des Halley. "Cela entraîne un regain de spéculation sur le titre", a commenté M. Garabédian.
ESSILOR (-0,59% à 38,96 euros) évolue comme le marché après avoir annoncé une croissance de 11,6% de son bénéfice net, légèrement inférieur au consensus, et une rentabilité conforme à son objectif en 2007.
BOUYGUES (+0,22% à 44,84 euros) profite de deux contrats remportés par Bouygues Construction pour un total de plus de 185 millions d'euros, en vue de construire deux tours, l'une en Suisse et l'autre en Russie.
RENAULT (-2,20% à 66,63 euros) et PEUGEOT (-2,20% à 49,69 euros) subissent des prises de bénéfices après avoir grimpé mercredi.
VALLOUREC (+0,14% à 146,42 euros) continue de progresser après la publication mercredi de résultats 2007 solides.
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Londres cédait 0,55%, Francfort 0,72% et l'Eurostoxx 50 1,00%.
"Il y a des prises de bénéfices qui sont logiques après la hausse d'hier, qu'il faut relativiser puisque les volumes étaient particulièrement faibles", a expliqué Guillaume Garabédian, conseiller de gestion chez Meeschaert.
Le marché faisait en outre preuve d'un peu d'attentisme, alors que la BCE doit rendre à 13H45 sa décision de politique monétaire.
"Il n'y a pas a priori de grande surprise à attendre, mais le discours de Jean-Claude Trichet (président de la BCE) sera suivi, notamment en ce qui concerne le niveau de l'euro", a estimé M. Garabédian.
Pour lui, il est cependant "peu probable que M. Trichet soit alarmiste sur la croissance". Un statu quo sur les taux est donc attendu, comme de la part de la Banque d'Angleterre, qui rendra elle aussi sa décision de politique monétaire ce jeudi.
La tendance sur les marchés européens est également affectée par l'euro et le pétrole, qui battent record sur record. La devise européenne a atteint un nouveau plus haut à 1,5345 dollar, alors que le baril de brut a dépassé les 105 dollars à New York.
"En Europe, les taux ne baissent pas et la devise monte. Cela rend le travail de nos entreprises plus compliqué: leurs résultats peuvent être amputés et il n'est pas étonnant que les Bourses européennes fassent moins bien que les américaines", a jugé le conseiller de gestion de Meeschaert.
Des statistiques sont attendues aux Etats-Unis, avec les demandes hebdomadaires d'allocations chômage à 13H30 GMT et les reventes de logements en janvier à 15H00 GMT.
Les valeurs financières comme BNP PARIBAS (-1,95% à 58,69 euros), AXA (-2,71% à 21,17 euros), ou SOCIETE GENERALE (-1,71% à 68,43 euros) souffrent des inquiétudes persistantes sur le secteur, le plan de recapitalisation du rehausseur de crédit américain Ambac ayant été jugé décevant par les investisseurs.
NATIXIS (-3,86% à 9,57 euros) recule plus encore après avoir annoncé un bénéfice net de 1,1 milliard d'euros en 2007, de moitié inférieur à celui de 2006.
CREDIT AGRICOLE (-2,58% à 17,73 euros) ne profite pas du relèvement par la banque Credit Suisse de sa recommandation sur le titre, à "neutre", au lendemain d'une hausse de 5,75%.
CARREFOUR (+3,36% à 48,00 euros) est en tête du CAC 40 après la publication de résultats annuels proches des attentes des analystes, mais surtout la fin du pacte familial des Halley. "Cela entraîne un regain de spéculation sur le titre", a commenté M. Garabédian.
ESSILOR (-0,59% à 38,96 euros) évolue comme le marché après avoir annoncé une croissance de 11,6% de son bénéfice net, légèrement inférieur au consensus, et une rentabilité conforme à son objectif en 2007.
BOUYGUES (+0,22% à 44,84 euros) profite de deux contrats remportés par Bouygues Construction pour un total de plus de 185 millions d'euros, en vue de construire deux tours, l'une en Suisse et l'autre en Russie.
RENAULT (-2,20% à 66,63 euros) et PEUGEOT (-2,20% à 49,69 euros) subissent des prises de bénéfices après avoir grimpé mercredi.
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