La crise affecte Natixis et sa direction

C'est avec quatre jours d'avance que la banque a publié hier ses résultats trimestriels. Natixis annonce un résultat net part du groupe de 437 millions d'euros dont 231 millions proviennent de la vente de son siège social à Paris. C'est bien évidemment certaines des activités de la banque de financement et d'investissement qui souffrent de la crise des subprimes. Le rachat de sa filiale américaine CIFG par ses deux actionnaires, Groupe Banque Populaire et Groupe Caisse d'Épargne, a certes rassuré les investisseurs en Bourse. Mais plusieurs défis attendent le directeur général de Natixis, Dominique Ferrero. Il devra trouver les arguments pour que le cours de l'action reprenne des couleurs alors que la crise est loin d'être terminée et que toutes les valeurs bancaires en souffrent. Il doit aussi composer avec ses deux actionnaires dont les relations sont loin d'être au beau fixe. Depuis quelques semaines, il se dit, au sein de Natixis comme à l'extérieur, que des modifications de management pourraient avoir lieu dans l'équipe que dirige Dominique Ferrero.