Des crocodiles invisibles à cause des mares d’eau occasionnelles. Des lions confinés à une partie incongrue de leur enclos. Des animaux déplacés de leurs endroits initiaux. Des enclos inutilisables. Tout cela montre le degré d’inondation du parc zoologique et forestier de Hann. Cet état de fait est essentiellement causé d’après le colonel Pape Koïta, directeur du parc zoo forestier par les populations riveraines qui : « à cause des inondations ont cassé le chenal qui servait à drainer les eaux du parc vers la mer ». A cela s’ajoutent les eaux usées truffées de déchets solides que les populations déversent sur les canaux d’évacuation.
Ainsi, avec les ruisseaux qui enserrent le parc et qui dès fois peuvent atteindre plus de 50 cm de profondeur, on assiste à des conséquences néfastes sur la faune et la flore. Il peut y avoir, de l’avis du directeur des Eaux et Forêts, « des chutes de 40 à 50 pieds d’arbres avec tous les dangers pour les passants et promeneurs du fait de cette résurgence de la nappe phréatique ».
Aussi, cette stagnation et cette eutrophisation des plans d’eau peuvent causer des problèmes liés à la perturbation des niches écologiques en tuant la flore et la faune.
Pour le colonel Matar Cissé, directeur des Eaux et Forêts : « ces difficultés sont une contrainte majeure ne facilitant pas le maintien de Hann, selon les normes internationales ». Et d’ajouter qu’ils sont relatifs, entre autre, à l’aménagement des voies de dessertes, à l’amélioration de la biophysique du parc, au renforcement de sa fonction scientifique. Pour régler tous ces problèmes, « un projet qui tourne autour de 3 milliards a été ficelé », annonce le colonel Koïta.
A ces problèmes s’ajoutent la gestion des recettes qui tournent autour de 107 millions pour l’année 2008 et versées au Trésor public et le retard dans les commandes dues à la suppression de la caisse d’avance.
Après les exposés, le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels,a salué le travail remarquable du directeur des Eaux et Forêts et de toute son équipe. Au-delà de ses encouragements, il s’est dit préoccupé par le parc de Hann qui constitue un poumon vital pour Dakar. C’est ainsi qu’il a instruit ses services pour la création de la caisse d’avance et plus tard d’un compte de dépôt pour les grandes dépenses. Et Djibo Ka d’ajouter que « les recettes annuelles générées doivent être gérées par les services du parc et sur ce point je vais m’en ouvrir à mon collègue de l’Economie ».
Lors de cette rencontre, il a été question pour certains de délocaliser le parc au niveau de la forêt de Mbao, mais pour le ministre d’Etat, « il faut affronter tous ces problèmes qui ne sont pas insurmontables ».
Le bouchage des égouts a été également dénoncé par le ministre d’Etat pour qui « il est important pour les populations d’avoir la culture de la préservation du bien public ». Pour régler ces problèmes, Djibo Kâ a demandé au Dr Mouhamed Thiam, directeur des Bassins de rétention de proposer des solutions efficaces et moins onéreuses pour que ces problèmes soient résolus et pour de bon. Il a également demandé aux principaux responsables de faire de sorte que ces animaux soient traités avec beaucoup d’égard.
Source: Le Soleil
Ainsi, avec les ruisseaux qui enserrent le parc et qui dès fois peuvent atteindre plus de 50 cm de profondeur, on assiste à des conséquences néfastes sur la faune et la flore. Il peut y avoir, de l’avis du directeur des Eaux et Forêts, « des chutes de 40 à 50 pieds d’arbres avec tous les dangers pour les passants et promeneurs du fait de cette résurgence de la nappe phréatique ».
Aussi, cette stagnation et cette eutrophisation des plans d’eau peuvent causer des problèmes liés à la perturbation des niches écologiques en tuant la flore et la faune.
Pour le colonel Matar Cissé, directeur des Eaux et Forêts : « ces difficultés sont une contrainte majeure ne facilitant pas le maintien de Hann, selon les normes internationales ». Et d’ajouter qu’ils sont relatifs, entre autre, à l’aménagement des voies de dessertes, à l’amélioration de la biophysique du parc, au renforcement de sa fonction scientifique. Pour régler tous ces problèmes, « un projet qui tourne autour de 3 milliards a été ficelé », annonce le colonel Koïta.
A ces problèmes s’ajoutent la gestion des recettes qui tournent autour de 107 millions pour l’année 2008 et versées au Trésor public et le retard dans les commandes dues à la suppression de la caisse d’avance.
Après les exposés, le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels,a salué le travail remarquable du directeur des Eaux et Forêts et de toute son équipe. Au-delà de ses encouragements, il s’est dit préoccupé par le parc de Hann qui constitue un poumon vital pour Dakar. C’est ainsi qu’il a instruit ses services pour la création de la caisse d’avance et plus tard d’un compte de dépôt pour les grandes dépenses. Et Djibo Ka d’ajouter que « les recettes annuelles générées doivent être gérées par les services du parc et sur ce point je vais m’en ouvrir à mon collègue de l’Economie ».
Lors de cette rencontre, il a été question pour certains de délocaliser le parc au niveau de la forêt de Mbao, mais pour le ministre d’Etat, « il faut affronter tous ces problèmes qui ne sont pas insurmontables ».
Le bouchage des égouts a été également dénoncé par le ministre d’Etat pour qui « il est important pour les populations d’avoir la culture de la préservation du bien public ». Pour régler ces problèmes, Djibo Kâ a demandé au Dr Mouhamed Thiam, directeur des Bassins de rétention de proposer des solutions efficaces et moins onéreuses pour que ces problèmes soient résolus et pour de bon. Il a également demandé aux principaux responsables de faire de sorte que ces animaux soient traités avec beaucoup d’égard.
Source: Le Soleil
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Le gène de la paresse
