Un toit, c'est un droit

Aujourd’hui avoir un emploi ne garantit plus un logement... En France, trois millions de personnes sont touchées par ce problème. Face à la détresse des uns, « les marchands de sommeil » profitent de la situation en louant des habitations insalubres.
Des immeubles qui parfois entraînent la mort comme ce fut le cas en août 2005, dans l’incendie du boulevard Vincent Auriol à Paris.
Immeubles insalubles, surpeuplement, habitat indigne. Le mal logement est un fléau qui ne touche plus seuleument les couches les plus démunies de la population. Désormais, la crise frappe les jeunes et sétend aux ménages modestes.
Le mal logement renvoie à des réalités diverses
D'après le rapport 2006 de la Fondation Abbé Pierre, plus de trois millions de personnes sont touchées par le mal logement en France. Mais qu'est-ce que le mal logement ? Ce phénomène renvoie à des réalités diverses, pénibles à vivre, et synonymes de précarité. Le mal logement a des effets sociaux dévastateurs : difficultés à se projeter dans l'avenir, à s'épanouir, à accéder à l'emploi, problèmes de scolarisation des enfants, risques de basculement vers la grande exclusion. Le mal logement peut également générer des risques directs sur la santé et parfois, engendrer la mort comme cela a été le cas lors des incendies l’été dernier à Paris.

la fondation Abbé Pierre