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Tribune Libre
24/02/2020 - 22:22

Présidentielles Togo 202O; FAURE GNASSIMBE reprend la main

Le président sortant Faure Gnassingbé est au pouvoir depuis la mort de son père en 2005. Il est réélu pour un troisième mandat lors de l'élection présidentielle togolaise de 2015, avec plus de 58 % des suffrages. Il doit alors s'agir de son dernier, la constitution l’empêchant de concourir pour un nouveau mandat.



Lac Togo
Lac Togo
En septembre 2017, le gouvernement introduit au parlement un projet de réforme de la constitution prévoyant entre autres une modification du mode de scrutin utilisé pour les élections présidentielles togolaises, avec un passage au scrutin uninominal majoritaire à deux tours au lieu d'un seul ainsi qu'une limitation à deux du nombre de mandat. La modification constitutionnelle est vivement critiquée par l'opposition, en particulier la non rétroactivité de la limitation du nombre de mandats, qui permettrait à Faure Gnassingbé, président depuis 2005, de se représenter en 2020 et 2025. Suite aux appels à manifester massivement contre le projet, des dizaines de milliers de personnes se réunissent pour protester dans plusieurs villes du pays dont 100 000 dans la capitale Lomé les 6 et 7 septembre.
Malgré la majorité absolue obtenue, le scrutin est initialement considéré comme un échec relatif pour l'UNIR (le parti de Faure), qui ne parvient pas à décrocher la majorité des quatre cinquième des sièges nécessaires à une modification constitutionnelle par seule voie parlementaire, même en comptant sur ceux de son allié l'UFC, et ce malgré le boycott d'une grande partie de l'opposition. Le 8 mai 2019, cependant, le gouvernement parvient à faire voter à la quasi-unanimité une révision constitutionnelle permettant à Gnassingbé de se maintenir jusqu'en 2030.
Depuis la révision constitutionnelle de 2019, le président togolais est élu au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Pour l’emporter dès le premier tour, un candidat doit réunir la majorité absolue des suffrages exprimés. À défaut, un second tour est organisé entre les deux candidats arrivés en tête, et celui recueillant le plus de suffrages est déclaré élu.
La cour constitutionnelle déclare le 2 novembre 2018 que le scrutin présidentiel doit avoir lieu entre le 19 février et le 5 mars 2020 afin de respecter la constitution, qui impose son organisation entre 60 et 75 jours avant la fin du mandat présidentiel en cours. Les candidats ont jusqu'à 45 jours avant la date du scrutin pour déposer leurs candidatures. Une révision des listes électorales a auparavant lieu entre du 29 novembre au 1er décembre 2019. Le 6 décembre 2019, le premier tour du présidentiel est fixé par décret pris en conseil des ministres au 22 février 2020, précédé d'une campagne électorale officielle du 6 au 20. Pour la première fois, la diaspora togolaise peut participer au scrutin suite à une loi votée début novembre. Comme pour les élections précédentes, les forces de l'ordre et l'armée votent 72 heures avant le reste de la population afin d'être disponible pour assurer la sécurité des opérations électorales.
Les résultats sont contestés avant même leur annonce par l'opposition et des représentants de la société civile, qui accusent le gouvernement d'avoir procédé à une fraude électorale par le biais de bourrage d'urnes et de trucages des chiffres. La Ceni proclame les résultats provisoires le 24 février, après le dépouillement le plus rapide organisé par elle pour un scrutin présidentiel. Les résultats donnent sans surprise le président sortant Faure Gnassingbé vainqueur dès le premier tour avec 72,36 % des voix, contre 18,37 % à son ancien Premier Ministre devenu opposant, Agbéyomé Kodjo. Celui-ci obtient ainsi la très convoité place de chef officiel de l'opposition, lui assurant un salaire et une tribune à chaque manifestation officielle. Principal candidat de l'opposition à la présidentielle de 2015, Jean-Pierre Fabre ne recueille quant à lui que 4,35 %, tandis que les autres candidats obtiennent des résultats négligeables. Le taux de participation, annoncé à 76,63 %, est par ailleurs en nette hausse, avec 15 points de plus qu'en 2015. La Cour constitutionnelle dispose d'un délai de six jours pour se prononcer sur d'éventuels recours et proclamer les résultats définitifs.

Les présidentielles togolaises de 2020 ont lieu le 22 février 2020 afin d'élire le Président du Togo. Le président sortant Faure Gnassingbé était candidat à sa réélection après avoir fait modifier la constitution afin de pouvoir se présenter pour un quatrième mandat consécutif. Faure Gnassingbé est réélu sans surprise dès le premier tour avec plus de 72 % des suffrages, un résultat contesté par l'opposition qui accuse le gouvernement de fraude électorale.
Le président sortant Faure Gnassingbé est au pouvoir depuis la mort de son père en 2005. Il est réélu pour un troisième mandat lors de l'élection présidentielle togolaise de 2015, avec plus de 58 % des suffrages. Il doit alors s'agir de son dernier, la constitution l’empêchant de concourir pour un nouveau mandat.
En septembre 2017, le gouvernement introduit au parlement un projet de réforme de la constitution prévoyant entre autres une modification du mode de scrutin utilisé pour les élections présidentielles togolaises, avec un passage au scrutin uninominal majoritaire à deux tours au lieu d'un seul ainsi qu'une limitation à deux du nombre de mandat. La modification constitutionnelle est vivement critiquée par l'opposition, en particulier la non rétroactivité de la limitation du nombre de mandats, qui permettrait à Faure Gnassingbé, président depuis 2005, de se représenter en 2020 et 2025. Suite aux appels à manifester massivement contre le projet, des dizaines de milliers de personnes se réunissent pour protester dans plusieurs villes du pays dont 100 000 dans la capitale Lomé les 6 et 7 septembre.
Malgré la majorité absolue obtenue, le scrutin est initialement considéré comme un échec relatif pour l'UNIR (le parti de Faure), qui ne parvient pas à décrocher la majorité des quatre cinquième des sièges nécessaires à une modification constitutionnelle par seule voie parlementaire, même en comptant sur ceux de son allié l'UFC, et ce malgré le boycott d'une grande partie de l'opposition. Le 8 mai 2019, cependant, le gouvernement parvient à faire voter à la quasi-unanimité une révision constitutionnelle permettant à Gnassingbé de se maintenir jusqu'en 2030.
Depuis la révision constitutionnelle de 2019, le président togolais est élu au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Pour l’emporter dès le premier tour, un candidat doit réunir la majorité absolue des suffrages exprimés. À défaut, un second tour est organisé entre les deux candidats arrivés en tête, et celui recueillant le plus de suffrages est déclaré élu.
La cour constitutionnelle déclare le 2 novembre 2018 que le scrutin présidentiel doit avoir lieu entre le 19 février et le 5 mars 2020 afin de respecter la constitution, qui impose son organisation entre 60 et 75 jours avant la fin du mandat présidentiel en cours. Les candidats ont jusqu'à 45 jours avant la date du scrutin pour déposer leurs candidatures. Une révision des listes électorales a auparavant lieu entre du 29 novembre au 1er décembre 2019. Le 6 décembre 2019, le premier tour du présidentiel est fixé par décret pris en conseil des ministres au 22 février 2020, précédé d'une campagne électorale officielle du 6 au 20. Pour la première fois, la diaspora togolaise peut participer au scrutin suite à une loi votée début novembre. Comme pour les élections précédentes, les forces de l'ordre et l'armée votent 72 heures avant le reste de la population afin d'être disponible pour assurer la sécurité des opérations électorales.
Les résultats sont contestés avant même leur annonce par l'opposition et des représentants de la société civile, qui accusent le gouvernement d'avoir procédé à une fraude électorale par le biais de bourrage d'urnes et de trucages des chiffres. La Ceni proclame les résultats provisoires le 24 février, après le dépouillement le plus rapide organisé par elle pour un scrutin présidentiel. Les résultats donnent sans surprise le président sortant Faure Gnassingbé vainqueur dès le premier tour avec 72,36 % des voix, contre 18,37 % à son ancien Premier Ministre devenu opposant, Agbéyomé Kodjo. Celui-ci obtient ainsi la très convoité place de chef officiel de l'opposition, lui assurant un salaire et une tribune à chaque manifestation officielle. Principal candidat de l'opposition à la présidentielle de 2015, Jean-Pierre Fabre ne recueille quant à lui que 4,35 %, tandis que les autres candidats obtiennent des résultats négligeables. Le taux de participation, annoncé à 76,63 %, est par ailleurs en nette hausse, avec 15 points de plus qu'en 2015. La Cour constitutionnelle dispose d'un délai de six jours pour se prononcer sur d'éventuels recours et proclamer les résultats définitifs.

Théodore de Silène



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