Les réactions aux attentats en série à Paris

Les déclarations qui ce matin évoquaient le professionnalisme des terroristes sont remplacées par les vidéos de recueillement de personnes venues faire preuve de solidarité et par le décompte des morts qui augmente d'heure en heure. Et l'enquête judiciaire en cours interdit toute divulgation d'informations relatives aux auteurs des attentats.
Samedi à 19 heures, le bilan s'élevait à 128 morts et 352 blessés dont au moins 99 en situation d'urgence absolue. Et, alors que le Président de la République appelait, dans la nuit de vendredi à samedi, à l'unité nationale, les Français se retrouvent malgré eux confrontés à la montée en puissance de la radicalisation islamiste sur leur territoire.
Une carte d'identité syrienne à été laissée par un terroriste, dans le but évident de pousser davantage à rejeter les réfugiés de guerre qui se présentent en grand nombre aux portes de l'Europe. Les responsables politiques souhaitent que les Français ne se divisent pas. On notera que les terroristes ont abattu leurs victimes sans aucune distinction ethnique ou religieuse.  
« C’est un acte de guerre qui a été commis par une armée terroriste, Daech, une armée djihadiste, contre la France » a déclaré le Président de la République à l'issue du conseil de défense qui s'est tenu samedi. Le Parlement se réunit en Congrès lundi 16 novembre pour une allocution du Président de la République à l'issue de laquelle les parlementaires ne prendront pas la parole.