Le gouvernement a donné hier le coup d'envoi à son dispositif de bonus-malus sur les véhicules neufs selon leur niveau de pollution, la première mesure concrète du Grenelle de l'environnement. Le bonus sera appliqué dès aujourd'hui. Il ira de 200 à 1.000 euros pour les voitures émettant le moins de dioxyde de carbone. Après des années de déclin, ces mesures devraient réveiller le marché automobile l'an prochain. L'observatoire du Cetelem, filiale de BNP Paribas, table sur une hausse de 8,5 % des immatriculations, pour atteindre 2,17 millions d'unités, au lieu d'une progression inférieure à 3 % sans primes. Soit 110.000 ventes de plus. Les constructeurs français devraient en profiter au premier chef. Que des primes à but écologique accroissent le parc automobile peut sembler paradoxal et certains y apportent des bémols, tablant surtout sur un changement de la composition du marché, avec des acheteurs davantage tournés vers les petits modèles.
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