"Il y a aujourd'hui un SOS filière automobile en danger et abandonnée par le gouvernement. Nous répondons à cette urgence", a expliqué Guillaume Bachelay, secrétaire national à la politique industrielle du PS et maire-adjoint de Cléon (Seine-Maritime), où est implantée une usine Renault.
Alors que François Fillon a promis la semaine dernière un effort "massif" de l'ordre de "cinq ou six milliards d'euros" pour ce secteur, le responsable socialiste a reproché au gouvernement de donner des aides uniquement aux grands groupes et sans contrepartie. "Aujourd'hui, rien n'est fait pour les sous-traitants, les consommateurs", a estimé M. Bachelay. "Ce n'est pas avec une prime de 1.000 euros qu'on peut s'acheter une voiture qui coûte 15 fois plus cher".
Guillaume Bachelay a présenté une série de mesures d'urgence, déclinaison pour l'automobile du contre-plan de relance dévoilé mercredi dernier par Martine Aubry. Il préconise d'abord de prolonger de 800 heures le chômage partiel des salariés du secteur sur les 18 prochains mois, avec une indemnisation portée à 80% du salaire.
Le PS propose des prêts à taux bonifiés et des garanties de paiement pour les entreprises. Des "engagements forts" en matière d'emploi et de politique salariale seraient exigés des grands groupes en contrepartie de ces aides, pour faire en sorte que l'argent soit utilisé pour l'investissement et ne conduise pas à augmenter la rémunération des actionnaires.
A plus long terme, le PS suggère la création d'un pôle public d'investissement industriel et la constitution de "fonds régionaux d'investissement et de réindustrialisation" dotés de 7 milliards d'euros, dont 500 millions pour la filière automobile.
Source: Yahoo News
Alors que François Fillon a promis la semaine dernière un effort "massif" de l'ordre de "cinq ou six milliards d'euros" pour ce secteur, le responsable socialiste a reproché au gouvernement de donner des aides uniquement aux grands groupes et sans contrepartie. "Aujourd'hui, rien n'est fait pour les sous-traitants, les consommateurs", a estimé M. Bachelay. "Ce n'est pas avec une prime de 1.000 euros qu'on peut s'acheter une voiture qui coûte 15 fois plus cher".
Guillaume Bachelay a présenté une série de mesures d'urgence, déclinaison pour l'automobile du contre-plan de relance dévoilé mercredi dernier par Martine Aubry. Il préconise d'abord de prolonger de 800 heures le chômage partiel des salariés du secteur sur les 18 prochains mois, avec une indemnisation portée à 80% du salaire.
Le PS propose des prêts à taux bonifiés et des garanties de paiement pour les entreprises. Des "engagements forts" en matière d'emploi et de politique salariale seraient exigés des grands groupes en contrepartie de ces aides, pour faire en sorte que l'argent soit utilisé pour l'investissement et ne conduise pas à augmenter la rémunération des actionnaires.
A plus long terme, le PS suggère la création d'un pôle public d'investissement industriel et la constitution de "fonds régionaux d'investissement et de réindustrialisation" dotés de 7 milliards d'euros, dont 500 millions pour la filière automobile.
Source: Yahoo News
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