Mozambique - Les naufragés de la décharge
José Ferreira est un photographe de mode portugais. Mais pour sa série intitulée «Trash Land» il a délaissé un temps ses mannequins pour partir à la rencontre des habitants de la décharge d''Huléne, au Mozambique, pays côtier du sud-ouest de l''Afrique et ancienne colonie portugaise. Son immersion dans cet océan de déchets, situé près de l''aéroport de la capitale Maputo, a, dit-il «radicalement changé la perception de ce qui (l'') entoure». «Le mouvements incessant des camions et des gens constitue une mosaïque de couleurs et de sensations qui nous porte au seuil du monde de la pauvreté et de l''indifférence. Il y a beaucoup de gens, mais peu de différence», écrit-il. Les Mozambicains les plus défavorisés (75% des 21 millions d''habitants vivent sous le seuil de pauvreté) viennent chercher dans cette décharge géante des déchets à recycler, des métaux à vendre et parfois même de la nourriture. (slate.fr) Un bidon-ville comme baucoup d''autres, malheureusement!
La Somalie sous perfusion internationale
La "plus grande opération humanitaire de l''histoire" doit commencer ce mercredi à destination de la Somalie. Décryptage. Quarante-huit heures auront été nécessaires pour mettre en place le pont aérien du Programme alimentaire mondial (PAM) à destination de la Somalie, frappée par une famine sans précédent. Annoncé lundi lors de la conférence de Rome, le dispositif doit être amorcé ce mercredi, soit 24 heures plus tard que prévu, avec le décollage depuis Nairobi, au Kenya voisin, d''un premier avion transportant 14 tonnes de Plumpy''sup, un aliment énergétique à base d''arachide permettant de lutter contre la malnutrition des enfants en très bas âge. "Cent tonnes de Plumpy''sup ont été prépositionnées à Nairobi et sont prêtes à être expédiées", explique Marie Wentzell, porte-parole du Programme alimentaire mondial, mercredi matin. "Cela doit permettre de nourrir 35 000 enfants pendant un mois", assure-t-elle. Des rotations devraient donc se succéder dans la journée et dans les jours à venir depuis la capitale kényane, mais aussi depuis la ville éthiopienne de Dolo, en direction de Mogadiscio, où des milliers de réfugiés affluent depuis le début du mois de juillet. Les denrées ainsi acheminées seront stockées sur les pistes de l''aéroport, contrôlé par les forces gouvernementales somaliennes. Le PAM dispose également d''un immense hangar sur les quais du port de Mogadiscio, où le PAM a pu stocker de l''aide depuis le début du mois de juillet.(lepoint.fr) Le monde tel un hôpital: à quand la pévention?
Y’en a marre, fer de lance du ras-le-bol sénégalais
La révolution au Sénégal, c’est eux. En à peine plus de six mois d’existence, le mouvement Y’en a marre a bouleversé le paysage politique. Quand Abdoulaye Wade a voulu modifier la loi électorale pour pouvoir être élu avec 25% des suffrages, en juin, ce sont eux qui ont pris les devants et lancé les manifestations contraignant le Président à retirer sa loi. Avec leurs bonnets, leurs baskets et leur dégaine de jeunes branchés, les rappeurs de Y’en a marre ont réussi à faire descendre dans la rue des milliers de jeunes qui se désintéressaient de la politique. Le noyau dur de cette histoire, c’est une bande de potes. Ils sont rappeurs ou journalistes, et se retrouvent souvent pour discuter et refaire le monde. Un jour en janvier, après une coupure d’électricité de vingt heures, c’est le déclic. «On s’est dit, les gars, est-ce qu’on va rester les bras croisés ?» se souvient Fadel Barro, qui écrit dans un hebdomadaire indépendant. A six, ils décident alors de lancer un «mouvement volontaire» pour «sortir les Sénégalais du fatalisme» et «amener ceux qui gouvernent à prendre en compte les problèmes quotidiens». Ça sera Y’en a marre. SMS. Ce nom trouve vite un large écho dans un pays miné par les coupures d’électricité, les inondations, la corruption, et où les dépenses extravagantes du pouvoir, symbolisées par le monument de la Renaissance africaine construit par le président Wade, exaspèrent.(liberation.fr) Tout ça est vrai, mais il n''empêche que Wade se représentera aux prochaines élections.
Soource: Yahoo actualités
José Ferreira est un photographe de mode portugais. Mais pour sa série intitulée «Trash Land» il a délaissé un temps ses mannequins pour partir à la rencontre des habitants de la décharge d''Huléne, au Mozambique, pays côtier du sud-ouest de l''Afrique et ancienne colonie portugaise. Son immersion dans cet océan de déchets, situé près de l''aéroport de la capitale Maputo, a, dit-il «radicalement changé la perception de ce qui (l'') entoure». «Le mouvements incessant des camions et des gens constitue une mosaïque de couleurs et de sensations qui nous porte au seuil du monde de la pauvreté et de l''indifférence. Il y a beaucoup de gens, mais peu de différence», écrit-il. Les Mozambicains les plus défavorisés (75% des 21 millions d''habitants vivent sous le seuil de pauvreté) viennent chercher dans cette décharge géante des déchets à recycler, des métaux à vendre et parfois même de la nourriture. (slate.fr) Un bidon-ville comme baucoup d''autres, malheureusement!
La Somalie sous perfusion internationale
La "plus grande opération humanitaire de l''histoire" doit commencer ce mercredi à destination de la Somalie. Décryptage. Quarante-huit heures auront été nécessaires pour mettre en place le pont aérien du Programme alimentaire mondial (PAM) à destination de la Somalie, frappée par une famine sans précédent. Annoncé lundi lors de la conférence de Rome, le dispositif doit être amorcé ce mercredi, soit 24 heures plus tard que prévu, avec le décollage depuis Nairobi, au Kenya voisin, d''un premier avion transportant 14 tonnes de Plumpy''sup, un aliment énergétique à base d''arachide permettant de lutter contre la malnutrition des enfants en très bas âge. "Cent tonnes de Plumpy''sup ont été prépositionnées à Nairobi et sont prêtes à être expédiées", explique Marie Wentzell, porte-parole du Programme alimentaire mondial, mercredi matin. "Cela doit permettre de nourrir 35 000 enfants pendant un mois", assure-t-elle. Des rotations devraient donc se succéder dans la journée et dans les jours à venir depuis la capitale kényane, mais aussi depuis la ville éthiopienne de Dolo, en direction de Mogadiscio, où des milliers de réfugiés affluent depuis le début du mois de juillet. Les denrées ainsi acheminées seront stockées sur les pistes de l''aéroport, contrôlé par les forces gouvernementales somaliennes. Le PAM dispose également d''un immense hangar sur les quais du port de Mogadiscio, où le PAM a pu stocker de l''aide depuis le début du mois de juillet.(lepoint.fr) Le monde tel un hôpital: à quand la pévention?
Y’en a marre, fer de lance du ras-le-bol sénégalais
La révolution au Sénégal, c’est eux. En à peine plus de six mois d’existence, le mouvement Y’en a marre a bouleversé le paysage politique. Quand Abdoulaye Wade a voulu modifier la loi électorale pour pouvoir être élu avec 25% des suffrages, en juin, ce sont eux qui ont pris les devants et lancé les manifestations contraignant le Président à retirer sa loi. Avec leurs bonnets, leurs baskets et leur dégaine de jeunes branchés, les rappeurs de Y’en a marre ont réussi à faire descendre dans la rue des milliers de jeunes qui se désintéressaient de la politique. Le noyau dur de cette histoire, c’est une bande de potes. Ils sont rappeurs ou journalistes, et se retrouvent souvent pour discuter et refaire le monde. Un jour en janvier, après une coupure d’électricité de vingt heures, c’est le déclic. «On s’est dit, les gars, est-ce qu’on va rester les bras croisés ?» se souvient Fadel Barro, qui écrit dans un hebdomadaire indépendant. A six, ils décident alors de lancer un «mouvement volontaire» pour «sortir les Sénégalais du fatalisme» et «amener ceux qui gouvernent à prendre en compte les problèmes quotidiens». Ça sera Y’en a marre. SMS. Ce nom trouve vite un large écho dans un pays miné par les coupures d’électricité, les inondations, la corruption, et où les dépenses extravagantes du pouvoir, symbolisées par le monument de la Renaissance africaine construit par le président Wade, exaspèrent.(liberation.fr) Tout ça est vrai, mais il n''empêche que Wade se représentera aux prochaines élections.
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