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Art et Culture
22/08/2008 - 20:14

Les coquillages: fabuleuse richesse de la mer

PARIS - Rien de tel que de délicieux coquillages pour savourer quelques instants gourmands et faire le plein d'énergie... Les coquillages portent en eux toute la richesse du milieu marin, dont ils se nourrissent, entrouvrant leurs coquilles pour boire à marée haute, les refermant pour garder l'eau à marée basse.



Chez les hommes du paléolithique et du néolithique, déjà les coquillages semblent avoir été utilisés à des fins alimentaires ou pour confectionner parures et outils, rappelle le Comité national de la conchyliculture (CNC). Par la suite, Grecs et Romains en faisaient leurs mets favoris, ces derniers tentant même de cultiver les huîtres.

En France, c'est le naturaliste Victor Coste qui entreprit en 1854 l'ostréiculture dans le bassin d'Arcachon. Louis XIV mangeait des huîtres, dit-on, tous les matins au petit déjeuner. Napoléon, lui, en avalait plusieurs douzaines avant chaque bataille...

La culture sur bouchot de la moule est née, quant à elle, par hasard des mains d'un Irlandais naufragé en 1235 dans la baie de l'Aiguillon, face à l'Ile de Ré.

Les techniques pratiquées de nos jours sont très diverses -au sol, en surélevé ou en suspension- et s'étendent à d'autres espèces, comme la coque, la palourde et la coquille Saint-Jacques.

Véritables trésors de la mer, les coquillages sont très riches en protéines (14g/100g en moyenne), en iode bien sûr, mais pauvres en lipides. Avec un apport énergétique faible (78kcal/100g), ils sont bien pourvus en divers minéraux -dont 4,2mg de fer aux 100g, 90 de calcium et 120 de phosphore- et contiennent de nombreuses vitamines (A, groupes B, D, PP, et même C).

Les huîtres sont bonnes toute l'année, mais sont laiteuses et crémeuses durant les mois en R, ce qui n'est absolument pas un signe de mauvaise qualité. On trouve les moules de bouchot de juin à janvier, mais les autres moules (filières, parcs, pêche) sont disponibles tout au long de l'année. Pour les coquilles Saint-Jacques et les pétoncles, inutile de les chercher en été, la pleine saison se situant de l'automne au mois de janvier.

Zoom sur quelques coquillages:

- moule: bivalve à la coquille noire et lisse, possédant des micro-ventouses qui lui permettent de se fixer. Différentes espèces comestibles existent, les plus connues étant la moule dite commune et la moule dite d'Espagne ou méditerranéenne (plus grosse). Elle craint, entre autres, les goëlands et les eiders qui tentent par tous les moyens d'ouvrir son bouclier de conchyioline...

- coque et palourde (bivalves fouisseurs): deux espèces principales de palourdes sont élevées: l'européenne ou, plus récemment introduite, la japonaise. Enlisées dans le sable, elles sont relativement à l'abri des prédateurs, mais sont appréciées par la plie, la daurade et le baliste. Elles se nourrissent de particules en suspension dans l'eau, qu'elles aspirent par un syphon.

- coquille Saint-Jacques et pétoncle: elles diffèrent de par leur taille. Elles sont capables de mouvements de fuite rapides en expulsant l'eau de leur coquille par claquements saccadés, bien utile en cas d'agression d'une étoile de mer. Ces coquillages hermaphrodites possèdent une glande sexuelle appelée communément "corail".

- bigorneau et ormeau: gastéropodes, ils sont tous deux herbivores et broutent les algues grâce à leur langue râpeuse. L'ormeau possède un système de filtration de l'eau original qui lui permet de séparer l'eau riche de l'eau inutile.

- oursin: il ne s'agit pas d'un mollusque mais d'un échinoderme, comme l'étoile de mer. Entre ses piquants, cinq doubles rangées de pieds tentaculaires lui permettent de se déplacer et se nourrir (algues ou animaux). Sa bouche, munie de mâchoires solides en forme de bec, est appelée "lanterne d'Aristote".

Bon à savoir: la qualité de l'eau étant fondamentale pour les coquillages, la réglementation prévoit un dispositif de contrôles très poussés (les labels et AOC se multiplient pour les huîtres et les moules).

Source:Yahoo News

Awa Diakhate










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