"Certains responsables qataris n'ont jamais voulu d'un Centre indépendant, libre de s'exprimer en dehors de toute considération politique ou diplomatique, libre de critiquer le Qatar lui-même", a déclaré M. Ménard pour expliquer sa décision, selon un communiqué de RSF.
"Aujourd'hui, le Centre est asphyxié. Nous n'avons plus ni la liberté, ni les moyens de travailler. Cela ne peut plus durer", a-t-il ajouté. "J'étais prêt à des compromis tant que l'essentiel -les aides distribuées, nos prises de position- était sauf. Ce n'est plus le cas".
Redevenu l'an dernier "simple militant" de RSF, Robert Ménard était depuis le 1er mars 2008 directeur général du CDLI, créé en décembre 2007 sous son impulsion et financé par le Qatar. Il avait déjà menacé en mars dernier de quitter ses fonctions au sein de ce centre destiné à venir en aide aux journalistes et aux médias menacés à travers le monde.
"Nous sommes consternés par l'attitude des autorités qataries qui n'ont pas véritablement joué le jeu, empêchant le Centre d'acquérir son indépendance", a réagi Jean-François Julliard, secrétaire général de RSF. "Robert Ménard et son équipe ont été pris à partie dès lors qu'ils ont dénoncé les manquements à la liberté de la presse au Qatar. C'était pourtant le préalable à la crédibilité de ce centre. Plusieurs personnes dans l'entourage de l'émir (Hamad ben Khalifa al-Thani) ne l'ont pas compris".
Source: Associated Presse via Yahoo News
"Aujourd'hui, le Centre est asphyxié. Nous n'avons plus ni la liberté, ni les moyens de travailler. Cela ne peut plus durer", a-t-il ajouté. "J'étais prêt à des compromis tant que l'essentiel -les aides distribuées, nos prises de position- était sauf. Ce n'est plus le cas".
Redevenu l'an dernier "simple militant" de RSF, Robert Ménard était depuis le 1er mars 2008 directeur général du CDLI, créé en décembre 2007 sous son impulsion et financé par le Qatar. Il avait déjà menacé en mars dernier de quitter ses fonctions au sein de ce centre destiné à venir en aide aux journalistes et aux médias menacés à travers le monde.
"Nous sommes consternés par l'attitude des autorités qataries qui n'ont pas véritablement joué le jeu, empêchant le Centre d'acquérir son indépendance", a réagi Jean-François Julliard, secrétaire général de RSF. "Robert Ménard et son équipe ont été pris à partie dès lors qu'ils ont dénoncé les manquements à la liberté de la presse au Qatar. C'était pourtant le préalable à la crédibilité de ce centre. Plusieurs personnes dans l'entourage de l'émir (Hamad ben Khalifa al-Thani) ne l'ont pas compris".
Source: Associated Presse via Yahoo News
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