Joseph Scognamiglio
Candidat aux élections cantonales 2008 Istres sud

Mon engagement politique

20/09/2007 - 02:38
Mercredi 19 septembre 2007 au quartier des Echoppes à Istres.


Insécurité, agressions verbales, insultes c’est le lot quotidien dans ce quartier, ce soir à la fermeture du salon de coiffure de mon épouse, la situation a failli monter d’un cran.
Un peu plus tôt dans l’après-midi, une douzaine de jeunes gens du quartier, entre 12 et 15 ans, peut être même encore plus jeune pour certains, jouait au foot devant le salon de coiffure.
Mon épouse fatiguée d’entendre le ballon taper sur le mur de l’immeuble et à plusieurs reprises sur la vitrine du magasin et par respect pour sa clientèle est sortie pour leur demander d’aller jouer plus loin, à savoir qu’ils peuvent bénéficier d’un vrai terrain de foot avec gazon à moins de cent mètres de là, juste à côté du gymnase Donnadieu.
Bien évidemment, après avoir repris son travail, le bruit a redoublé de violence, elle est donc ressortie pour leur demander à nouveau de partir, que n’avait-elle pas fait, elle s’est faite traiter de toutes sortes d’insultes inimaginables, en réponse elle a dit à un des meneurs, ces insultes tu les dis à ta mère.
Alors bien sûr attroupement devant le magasin, « et tu vas voir si tu traites ma mère, on va te casser ton magasin, salo…etc. ».
Au dessus du salon de coiffure, il y a 3 étages d’appartements, mais personne n’a été dérangé par le bruit.
La première réaction de ma femme a été d’appeler la Police Municipale qui effectivement est venue en VTT, après un certain temps ils ont pu convaincre les jeunes de partir.
Entre temps j’étais moi-même arrivé sur place et je suis resté à faire le vigile devant le salon de coiffure jusqu’au moment de la fermeture.
Et d’un coup je me vois arriver 4 ou 5 jeunes, les grands frères, 17, 18 ans maxi, dont un qui voulait entrer dans le magasin pour « casser la gueule à ma femme ».
Heureusement que j’étais sur place et que j’ai pu les faire partir sans quoi ma femme se faisait agresser dans son propre magasin.
Ma femme s‘est rendue au commissariat pour déposer plainte, en plus on connaît l’identité de l’individu, le fonctionnaire de police qu’il l’a reçue n’a fait que, ce que l’on appelle, une main courante.
J’ai téléphoné en fin d’après-midi au secrétariat de Monsieur le Sous-préfet d’Istres pour demander un rendez-vous que j’espère rapide.
Ce soir, je suis en droit de me demander que fait la Police Nationale, à part les contrôles de vitesse et d’alcoolémie, on ne la voit plus en centre-ville et en plus, elle a complètement abandonné les quartiers comme les Echoppes.
Après s’être retrouvée au chômage, il y a plus de 19 ans que ma femme a créé sa petite entreprise, elle travaille aujourd’hui avec une ouvrière et une apprentie.
A l’époque, pour la création nous y avions mis toutes nos économies, ma femme, en plus, au démarrage y a laissé sa santé pour lancer l’affaire, aujourd’hui c’est un salon de coiffure qui tourne bien malgré l’ambiance du quartier.
Et parce qu’une bande de merdeux voudrait nous créer des problèmes, je suis sur le point de chercher un nouveau local pour que ma femme puisse continuer à travailler sereinement dans un autre contexte.
Je ne peux pas être en permanence devant le salon de coiffure de ma femme, j’ai mon travail, j’ai ma maison, j’ai mon engagement au sein de ma ville d’Istres mais si un individu quelconque, quelque soit l’âge, quelque soit la race, quelque soit la couleur, mineur ou majeur, venait à toucher à un cheveu de ma femme, je le dis ici clairement et calmement, je prendrais une décision radicale.
Mon nom à moi c’est SCOGNAMIGLIO
Je tenais à mettre ce fait sur mon blog, parce qu’en matière de sécurité je ne vois pas d’amélioration et bien au contraire.
A part de beaux discours que fait Nicolas ?

Joseph Scognamiglio
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Rédigé par Joseph Scognamiglio le 20/09/2007 à 02:38