POLITIQUE
Baylet plonge le PRG dans l'embarras du choix
Pour éviter une candidature Taubira en 2007, le président du Parti radical de gauche envisage d'autres possibilités, y compris de se rallier au PS.
Par Gilbert LAVAL
QUOTIDIEN : Jeudi 19 octobre 2006 - 06:00

Si la politique est essentiellement faite de mots, les radicaux de gauche ont alors beaucoup de vocabulaire. Après avoir envoyé dire par son porte-parole que le fait de choisir d'avoir ou pas un candidat à la présidentielle avant que le PS n'ait désigné son champion était un «acte d'indépendance politique» pour le PRG ( Libération des 2-3 septembre), le président du Parti radical de gauche (PRG), Jean-Michel Baylet, a déclaré hier sur France 2 que «la meilleure solution» serait peut-être au contraire d'attendre. Et pendant qu'il laissait ses radicaux conjecturer sur les qualités présidentielles des Ségolène Royal, Laurent Fabius et autre Dominique Strauss-Kahn, il filait dès hier après-midi reprendre les négociations avec le PS sur les législatives de 2007, les municipales, et les cantonales de 2008.
Le jeu du patron des radicaux de gauche consiste, pour l'heure, à éviter que son congrès du week-end prochain, à Paris, ne tourne à la guerre de tranchées entre les partisans de Christiane Taubira et les tenants d'une union immédiate PS-PRG.
Second front. C'est qu'en bon père de la famille radicale Jean-Michel Baylet sent les tensions monter dans son parti. Au moment où la fédération des Bouches-du-Rhône propose déjà de prendre la tête de comités pour Ségolène Royal, les plus jeunes et urbains des radicaux envisagent une scission dans le cas où le radicalisme serait appelé à se dissoudre dans les vapeurs électorales du PS. Un bon stratège dans ce cas-là choisit toujours d'ouvrir un second front. La direction du PRG propose donc depuis hier à ses militants d'évaluer leurs compatibilités républicaines avec les candidats à la candidature PS. Fabius ? Que nenni ! C'est un «archaïque» acoquiné avec l'extrême gauche depuis son non au projet constitutionnel européen. Strauss-Kahn ? Pas plus, qui est «social-démocrate avant d'être républicain». Resterait la députée des Deux-Sèvres.
Les trois ne se ressemblent pas, dit-on Rue Duroc, au siège parisien du parti. «Le PRG ne peut pas se prononcer avant de savoir lequel l'emportera au PS, explique le porte-parole, Bernard Castagnède. Ce serait donner un chèque en blanc en toute méconnaissance de cause.» Jean-Michel Baylet verrait bien la réunion d'une convention extraordinaire après le vote PS du 16 ¬ et peut-être du 23 ¬ novembre pour définitivement se décider. Autrement dit, il est urgent d'attendre.
Le leader PRG a tout de même laissé échapper hier que ses militants lui «semblaient plus près de Ségolène Royal» que des deux autres. Il ne faut bien sûr pas voir là une option personnelle. D'ailleurs, il pourrait bien être lui-même candidat à cette présidentielle. De même que Bernard Tapie, dit-il. Tout ce qui peut affaiblir une candidature Taubira semble donc bon à prendre. Mais il en faudra plus pour la fédération de Seine-Saint-Denis du PRG, laquelle vient de voter le principe d'une candidature radicale. «Quand je vais acheter des croissants à ma petite famille, je ne reviens pas avec un kilo de barbaque», explicite son délégué Fodé Sylla, qui a pu dire hier à Jean-Michel Baylet qu'il n'avait pas choisi d'adhérer au PRG pour militer derrière le PS.

Le canton est une subdivision territoriale de l'arrondissement.
C'est la circonscription électorale dans le cadre de laquelle est élu un conseiller général.
Les cantons ont été créés, comme les départements, par la loi du 22 décembre 1789.
Dans la plupart des cas, les cantons englobent plusieurs communes. Mais les cantons ne respectent pas toujours les limites communales, les communes les plus peuplées appartiennent à plusieurs cantons, (comme Istres où nous avons 2 cantons).
Un canton appartient à un seul arrondissement.
Pour en savoir plus sur l'importance du canton = Conseil Général

Je suis surpris par l'attitude des médias, l'élection présidentielle n'a pas eu lieu que le 1er tour est déjà fait.
On ne nous parle plus que de Ségolène et de Nicolas. L'ensemble des autres candidats ne compte déjà plus, de gauche comme de droite, ils sont tous passés à la trappe.
La presse a fait le choix du candidat PS à la place des militants et aujourd'hui ceux sont les sondages qui font l'actualité politique. Il n'y a pas de débat possible et aucun projet d'avenir.
On s'étonnera une nouvelle fois du peu d'intérêt que portent les français à la politique, aussi bien au niveau national que local.
Le véritable progrès d'une nation est d'être en mesure de donner à chacun les possibilités d'être en bonne santé, d'avoir une alimentation correcte, d'avoir accès à l'habitat, à une formation et à une insertion sociale.
Pour ma part, il me paraît indispensable que la Gauche puisse trouver un candidat capable de rassembler le plus largement possible, façon "il professore" Romano Prodi en Italie, d'autant plus que nous l'avons déjà. Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.

Lancée par le Parti Radical de Gauche.

Parce que l'avenir de la France passe par le succès de la gauche à l'élection présidentielle de 2007.

Parce que nous refusons de vivre un nouveau 2002, où seuls seraient en présence au second tour deux candidats de la droite.

Parce que les choix politiques fondamentaux appartiennent aux citoyens, et non aux états-majors.

Partis, formations et associations de gauche doivent accepter l'organisation d'élections primaires, par lesquelles toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de gauche choisiront librement :

LE CANDIDAT DE LA GAUCHE A L'ELECTION PRESIDENTIELLE DE 2007

Pour faire vivre la démocratie, pour obtenir des primaires à gauche
signez cette pétition: http://www.petition-primaires-a-gauche.com

Le retrait du CPE, enfin une mesure d'apaisement.
Je n'ai toujours pas compris les raisons qui ont poussé le gouvernement à s'obstiner de la sorte.
En matière d'emploi des jeunes et des moins jeunes, il existe déjà toute une gamme de contrat d'emploi (contrat d'apprentissage, contrat de qualification, contrat de retour à l'emploi, contrat d'accès à l'emploi, contrat d'insertion par l'activité, contrat de professionnalisation etc...).
Si l'objectif était d'avoir une connaissance des compétences des personnes que l'on souhaite embaucher, ce contrat existe déjà, il s'appelle le CDD d'autant plus qu'il est renouvelable, la finalité étant d'aboutir sur un CDI.
Il est urgent aujourd'hui que les étudiants et les lycéens se remettent au travail et qu'on leur propose une vraie politique d'instruction, d'éducation et de formation qui doivent être les bases du futur des jeunes et surtout qu'on arrête de nous parler des bienfaits de l'apprentissage dès 14 ans.
Le constat, dès à présent, est que l'ensemble des forces de gauche (surtout les syndicats) ont su se montrer solidaire et faire en quelque sorte l'unité dans la différence.
Peut-être que nous devrions regarder en matière d'élections nos voisins Italiens.

Sur le plan électoral, le Président JM Baylet a proposé au PS une méthode de travail.
Le constat est que la gauche doit tenter de se rassembler derrière un candidat unique à l'élection présidentielle. Mais le PRG pose comme condition de participer au choix de ce candidat et de ne pas être seul partenaire du PS.
Il propose pour cela que les radicaux, verts et socialistes travaillent à un projet commun et arrêtent, s'ils tombent d'accord, une méthode équitable de désignation du candidat. Si la gauche a un candidat commun il doit être choisi logiquement par tous les partis de gauche.
Concernant les élections législatives, le PRG exige pour qu'il ait possibilité d'accord, des discussions trilatérales avec les Verts et non pas bilatérales PS/PRG et PS/Verts.
Ces discussions devront être globalisées c'est àdire inclure toutes les élections à venir (municipales, cantonales et sénatoriales) pour que le PRG y souscrive.
Dans le cas contraire le PRG adoptera une stratégie autonome et réfléchira à présenter son meilleur candidat à la présidentielle.

Cliquez ici pour visualiser le tract.

"A l'initiative de Guy Queytan, Claude Forgnon, tous deux militants du Parti Socialiste, Nicolas Maury, du Parti Communiste Français, Proverbes N'Guerpande, Mouvement Républicain et Citoyen et Joseph Scognamiglio, Parti Radical de Gauche, "l'Union des Istréens de Gauche" (UDIG) est née.
l'Association à but non lucratif regroupe des acteurs qui affirment leur intention de rompre avec les pratiques politiques actuelles et de remettre le citoyen au cœur du débat à travers l'organisation de manifestations culturelles et sociales.
Le Président Queytan précise: "La misère n'a pas de frontière ni de couleur politique. Notre association n'a pas de stratégie électorale mais le souci d'une action locale, militante, fraternelle, intégrée à la vie associative avec toutes les femmes et hommes de bonne volonté qui le souhaitent."

Ce que nous entendons par "rompre avec les pratiques politiques actuelles" C'est notre espoir de plus de débats et de projets dans l'union de la gauche ainsi qu'une plus grande implication des partis politiques dans la vie quotidienne. Il est urgent de retrouver une gauche unie.