Joseph Scognamiglio
Candidat aux élections cantonales 2008 Istres sud

Mon engagement politique


Je n’arrive toujours pas à comprendre le résultat de cette élection présidentielle sur notre ville d’Istres.
Sur 30 bureaux de vote M. Sarkozy en remporte 21 et souvent avec un score autour de 60%, alors que notre ville avait voté massivement à gauche lors des dernières élections municipales de Décembre 2006 dans une triangulaire où l’UMP ne faisait que 11%.
Il est vrai que la situation actuelle de notre ville, sa mise à l’écart par notre intercommunalité, n’encourageait pas les Istréens à soutenir la candidate PS.
Je n’ose pas imaginer que certains électeurs de sensibilité de gauche aient pu croire un instant que de ne pas soutenir Madame Ségolène Royale serait en quelque sorte un règlement de compte avec le PS ou la « gauche officielle locale » et départementale qui ne cesse de faire souffrir et de punir la ville d’Istres en essayant de l’isoler. (suppression de subvention, etc.…)
Je veux dire clairement à ceux qui ont cru régler des comptes, qu’ils se sont complètement trompés d’élection et qu’il aurait été plus sage et efficace d’attendre les élections législatives de Juin 2007 pour contester l’attitude négative de certains responsables du PS.
Dimanche 6 mai, il s’agissait de faire un choix entre deux projets de société totalement opposés. Celui de Nicolas Sarkozy ultralibéral, et celui de Ségolène Royal, projet de société nouvelle, égalitaire, solidaire.
Malheureusement pour tous les démocrates, nous avons fait le choix du pouvoir d’un seul homme.
Pour notre nouveau Président, l’urgence est de répondre au droit de chacun d’atteindre un niveau de vie non seulement suffisant, mais le meilleur possible.
Or nous sommes bien obligés de constater que malgré la forte baisse du chômage ces derniers mois, la précarité, la pauvreté, l’exclusion n’ont pas disparu.

Joseph Scognamiglio
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Commentaires (1) | Rédigé par Joseph Scognamiglio le 10/05/2007 à 22:15

Commentaires

1.Posté par sil le 21/05/2007 21:52
LE BAL AU CENTRE
Une analyse radicale sur
http://republicoin.blogspot.com

Ah, ben ça, c’était certain que les 18 % obtenus par mon bon Béarnais risquaient fort de provoquer une sacrée bousculade vers le Centre de la piste de danse politique. Comme quoi, l’appétit des autres leur vient toujours dès qu’ils te voient manger.

C’est ainsi qu’après avoir vu ma candidate flirter avec mon Fanfan entre les deux tours, puis mon DSK rappeler aux esprits gauches que si on s’est pris les pieds dans le tapis, c’est parce que nous n’avons toujours pas appris la « danse du centre », voici que le meneur de troupes de mon courant de pensée politique, courant qui tient plus, avouons-le, de la rigole, mon bon Baylet, se voit lui aussi mener le Bal. Ma parole, c’est « Saturday night fever » à Central park.

Baylet, le président du Parti Radical de Gauche, nous a ainsi indiqué vendredi dernier que puisque la Royale a dansé un slow avec Bayrou, il n’y a pas de raison qu’il ne pogote pas un coup avec le Borloo, le chef des Radicaux de Droite, histoire de voir si un grand Centre Radical n’est pas pensable. C’est vrai, sur le fond, qu’il a raison, mon Baylet, de rappeler que le « Centre n’a jamais été, historiquement parlant, chrétien-démocrate (l’UDF) mais plutôt Radical, à savoir, républicain, humaniste et laïc ». Il est vrai aussi, que le PS avec ses manœuvres d’entre deux tours, est bien mal placé pour critiquer cette chorégraphie radicale. Assez de « l’hégémonie » du PS, nous dit encore Baylet, hégémonie qui s’apparente au monopole de la connerie. Or nous aussi, les Radicaux, on sait faire.

Toutefois est-ce bien le moment pour se lancer dans une « Battle », ces danses de combat hip-hop pompées sur la capoeira, où l’on joue les petits coqs sans se toucher la crête ? Pas sûr. Est-ce là, la danse appropriée ? Je ne le pense pas.
Au lieu d’aller voir si on n’existerait pas mieux du coté de la Droite, ne serait-il pas plus intéressant que les radicaux de Gauche et les sociaux-démocrates s’allient enfin, accrochés à la queue leu leu, afin d’attirer la Gauche vers la rénovation qui s’impose. Bref, ne serait-il pas plus intéressant de recentrer le débat à Gauche plutôt que de le disperser à tous vents.

En tous cas, comme pourrait le dire Howard Bloom, si le Mème (l’Idée comme entité « vivante ») Centriste se divise, c’est qu’il se reproduit ; c’est donc qu’il progresse... Encore bravo, mon Fanfan !

SIL radicalement social-démocrate

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