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Sénégal d'Aujourd'hui
15/07/2009 - 12:05

Percée notable de l’Apr dans le département de Linguère

Le parti de Macky Sall dispute au Pds la suprématie dans la Communauté rurale de Déaly. Au sortir des élections locales, la situation politique dans la communauté rurale de Déaly (sous-préfecture de Sagatta Djoloff) est marquée par une fulgurante percée de l’Apr, le parti de l’ancien Premier ministre, Macky Sall.



Cette formation politique, qui n’existait pas dans la Communauté rurale, a pu faire son entrée dans le nouveau Conseil rural grâce à la défection de militants libéraux mécontents des investitures. Pourtant, c’est la coalition Sopi 2009 qui y avait remporté les locales, face à la liste de «Bennoo Siggil Sénégal», dont la plupart des membres étaient issus du… Pds. Mais après la victoire de la coalition Sopi, un autre mécontentement allait naître du fait que les nouveaux élus n’avaient pas, pour la plupart, accepté d’entériner les propositions du responsable départemental, Habib Sy.   

Le ministre d’Etat Habib Sy avait offert le poste de Président du Conseil rural (Pcr) et celui de premier adjoint à ses alliés de l’Urd. Or, celui à qui le poste était offert, n’est autre que le Pcr sortant, Barkinado Kâ de l’Urd, dont la gestion a été vivement décriée avant les élections. Du coup, plusieurs conseillers libéraux ont décidé de rallier l’Apr (qui sera donc présent au Conseil rural sans avoir été élu) et réclament déjà l’adhésion de près de 1500 nouveaux militants. Les dissidents dénoncent l’absence de démocratie interne au sein du Pds dans le département et l’arrogance d’Habib Sy qui prend des décisions, tout seul, sans tenir compte de leurs avis. Cette nouvelle donne remet en cause la suprématie de la coalition Sopi 2009 dans le département de Linguère car, selon quelques observateurs, la dissidence qui a conduit certains libéraux à rejoindre l’Apr pourrait faire tâche d’huile dans une zone où les responsables ne tirent pas tous du même côté.

Wade ce jour aux Usa

C’est hier, lors du Conseil des ministres, que le chef de l’Etat a pris la décision de se rendre aux Usa aujourd’hui. Initialement prévu hier, le Président de la République a été obligé de réaménager son agenda. Lors dudit Conseil, il a demandé au ministre chargé du Fesman, Mame Birame Diouf, de le devancer aux Usa. Le président Wade, qui est invité par des Associations noires américaines, devra aussi animer une conférence de presse sur la tenue du Fesman en décembre prochain au Sénégal. Plusieurs personnalités de la diaspora y prendront part.

Bus Tata

Les chauffeurs et receveurs des bus «Tata» sont montés au créneau, le week-end dernier, pour dénoncer leurs conditions précaires de leur travail. En Assemblée générale, samedi 11 juillet, les travailleurs des bus «Tata» ont réclamé certains avantages qui leur sont toujours refusés par leurs patrons. La prise en charge médicale, qui reste le point focal de cette rencontre, signé en 2007 entre les employeurs et les employés, tarde toujours à entrer concrètement dans sa phase active. S’y ajoutent les heures de travail débordantes, qui font que les travailleurs veulent un salaire qui corresponde à leurs efforts. A en croire Gora Khouma, le Secrétaire général de leur syndicat, «les employés de ces minibus travaillent trop et perçoivent peu par rapport aux efforts déployés». Cette Assemblée générale n’est qu’un avertissement donné aux employeurs pour éviter des mouvements de grève brusques et surprenants. L’appel étant lancé. Ces travailleurs promettent d’observer un mouvement de grève dans les prochains jours, si toutefois les patrons n’apportent pas des solutions aux problèmes étalés. Ne dit-on pas qu’un homme averti en vaut deux ? Alors, les patrons ont intérêt à apporter des solutions à ces revendications «bala thiaaf di kheum» = avant que les carottes ne soient cuites.

Bac 2009

En plus des résultats jugés catastrophiques par endroit, l'organisation du Bac 2009 s'est heurtée à de grandes difficultés liées, notamment, au vol des épreuves du deuxième tour, constaté dans un lycée de Dakar, causant ainsi d’énormes préjudices au niveau de l'Office du Bac, maîtresse d'oeuvre de l'organisation. Ne pouvant pas interrompre pour une longue durée le déroulement des épreuves, qui devaient en principe se terminer samedi dernier, les autorités l’Office du bac, pour faire parvenir les nouvelles épreuves sur l'ensemble du territoire et dans un temps record, se sont dirigées vers les NTIC, plus particulièrement l'Internet. C'est ainsi que, sans prendre en compte certaines réalités (manque de courant, connections sur le réseau Internet inexistant…), elles ont balancés les épreuves via le Net. Conséquence : les Inspections d’académies sont dépassées. En effet, beaucoup de centres "enclavés" ont attendu les épreuves, jusqu’à 30 minutes du démarrage officiel du deuxième tour.

L’Etat achève…

A quel saint doivent se vouer les populations les plus démunies? Difficile de le déterminer, car un lourd fardeau vient de se poser sur le dos des pauvres Sénégalais. Après l’électricité et la viande, les hydrocarbures viennent de connaître une hausse vertigineuse. Pris dans un cycle infernal de hausses de toutes les denrées de première nécessité, les ménages sénégalais vont devoir subir un nouveau coup, très dur. Les mauvaises nouvelles quotidiennes poursuivent leur chemin. Suite à la levée de la subvention sur les produits du secteur de l’énergie, le prix des hydrocarbures raffinés a flambé, officiellement, depuis samedi dernier. Une hausse comprise entre 9 et 10% vient achever le «gorgoorlou», qui luttait quotidiennement pour survivre. Cette inflation, comme toutes celle qui l’ont précédé, ne vient pas à son heure, car au moment où les Sénégalais luttent pour la baisse des prix des denrées indispensables à la vie quotidienne, l’Etat du Sénégal continue d’ajouter des francs CFA sur les prix de ces produits.

… Les«Goorgorlou»

Ainsi, la bouteille de gaz de 6 kg, la plus utilisée par les ménages sénégalais, passe de 2340 à 2570 Fcfa, soit une hausse de 230 Fcfa. La bonbonne de 2,7 kg, qui coûtait 1045 Fcfa, est payée désormais à 1150 Fcfa, soit 105 Fcfa de plus ou 10% d’augmentation. L’emballage de 9 kg est maintenant vendu à 3855 Fcfa, contre 3505 Fcfa avant la hausse. Celle-ci ne s’arrête pas seulement aux gaz, car elle va toucher les chauffeurs qui utilisent ces hydrocarbures. Ces derniers vont devoir débourser encore de plus pour remplir leurs réservoirs. Les prix des produits blancs connaissent une augmentation de 12 Fcfa. Le carburant super passe de 667 à 679 Fcfa. L’essence ordinaire est maintenant vendue à 646 contre 634 Fcfa. Quant au gasoil, il se vend désormais à 537 Fcfa contre 505 francs, soit une hausse de 32 Fcfa. Cette hausse des produits blancs aura forcément des répercutions sur les tarifs du transport. C’est le Sénégalais moyens, déjà «très conjoncturé», qui va subir une double inflation, car le carburant commande le transport.

Baptême

C’est à travers une cérémonie riche, de par la présence effective d’éminentes personnalités de tous bords, que le premier magistrat de la ville de Thiès a procédé, samedi 11 juillet, à l’inauguration de la rue Amadou Lamine Kane. Né en 1894 dans le département de Podor, Amadou Lamine Kane a, durant 45 ans de sa vie active, loyalement servi l’Administration coloniale, ce que ne manquera pas de rappeler M. Barbière qui, bien que de race blanche, a dit tout le respect, voire l’admiration qu’avait le personnel administratif à l’égard de M. Kane, qui fut un proche collaborateur du Commandant de Cercle, Pierre Lamy. Visitant sa biographie, le porte-parole de la famille a magnifié les œuvres de Lamine Kane, parmi lesquelles l'agrandissement du cimetière et la pose de la première pierre de la mosquée de grand Thiès, devenue actuellement "la principale".

Toujours selon M. Dia, pour illustrer la grandeur d'âme d’Amadou Kane, qui des fois, habillé d'un riche boubou, en partance à la mosquée, en revenait très légèrement vêtu pour avoir offert gracieusement ledit boubou à un nécessiteux. Comme il avait l'habitude de dire, "la mort est l'inévitable compagne de la vie". Cheikh Amadou Lamine Kane est décédé le 10 octobre 1992 à Thiès. Le maire Idrissa Seck, après avoir fait un exposé sur la signification religieuse du nom du récipiendaire, a procédé à l’inauguration officielle de la rue qui mène au Ceneps.

Abus de confiance

Un prévenu a été condamné hier, lundi, à trois mois de prison ferme par le Tribunal des flagrants de Dakar pour le délit d’abus de confiance, au préjudice d’A. Gackou. Attrait à la barre du Tribunal, le prévenu a reconnu avoir reçu d’A. Gackou la somme de 4.400.000 Fcfa pour la confection de logos d’enseignes lumineuses et de mobiliers métalliques. Mais, selon lui, les travaux commandés sont en finition dans un atelier situé à Hann. De plus, il s’est engagé à honorer, très bientôt, la commande qui lui a été passée. Pour le plaignant, le prévenu ne dit pas la vérité, car depuis plus d’un an, il a disparu de la circulation, après avoir encaissé la somme due. Depuis, il n’arrive toujours pas à lui présenter une seule pièce du matériel commandé. De son côté, le Procureur a soutenu que l’accusé est coupable des faits d’abus de confiance qui lui sont reprochés. Il a requis contre lui un an de prison ferme. Le Tribunal, après avoir délibéré, a condamné le prévenu à trois mois de prison ferme, avec 4,4 millions de francs de dommages et intérêts à payer à la partie civile.

Fesman 3

Le Festival mondial des arts nègres se prépare de manière concrète. C’est en tout cas ce que l’on a pu constater lors de la réunion des organisations culturelles de Dakar. Cette réunion, la deuxième du genre, est une phase critique pour la stratégie de mobilisation des acteurs culturels du pays et elle se tenait ce 13 juillet à la Maison de la Culture Douta Seck. En présence de l’hôte du jour, le Directeur de la maison M. Kébé qui, en compagnie du ministre de la culture, a autorisé l’ouverture d’une permanence au sein même de la Maison Douta Seck. Le représentant du ministère de tutelle, M. Saed Samb a, quant à lui, décliné une première feuille de route pour la prise en charge de leur mission. Il dénonce, en outre, la timide implication des acteurs culturels, qui boycottent de plus en plus les réunions, mais il compte y remédier, d’où l’objet premier de cette rencontre.

Fesman 3 (bis)

La réunion des acteurs culturels a été, également, l’occasion de permettre à ces derniers, en possession de leurs projets, de pouvoir les déposer auprès des autorités en charge de l’organisation. Cela vise à permettre à tous d’apporter leurs contributions, même si c’est dans le cadre du programme non-officiel, mais l’idée est juste de faire participer chacun. Rappelons que ce festival panafricain et mondial sera l’une des attractions majeures de cette fin d’année 2009 (du 1er au 15). Il suscitera l’intérêt de 892 chaînes de télévision et verra la participation de plusieurs pays de la sous-région et d’autres continents, comme le Brésil, qui en est l’invité d’honneur.


Source: Rewmi


Awa Diakhate










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