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Art et Culture
06/08/2009 - 15:34

La place très particulière du Festival du film de Locarno

C'est un son que l'on ne peut entendre que sur la Piazza Grande de Locarno à la nuit tombée. L'éclat de rire complice, de ceux qui saluent une réplique bienvenue, multiplié par 5 000, un énorme bruit très discret.



Le Festival du film de Locarno a beau se consacrer pour l'essentiel aux petits films, nés aux extrémités géographiques et esthétiques de la planète du cinéma, sa marque de fabrique reste le gigantisme de ses projections en plein air, organisées chaque soir sur la place pavée de la vieille ville, 8 000 fauteuils, plus ou moins occupés selon la programmation, devant un écran géant, le plus grand d'Europe.

Pour l'ouverture de cette 62e édition, organisée du 5 au 15 août, on pouvait voir une comédie sentimentale américaine, 500 jours ensemble, de Marc Webb (sortie en France le 30 septembre). C'est sur la Piazza Grande que Little Miss Sunshine (2006) a fait ses débuts européens, et les studios américains - en l'occurrence la Fox - ne rechignent pas à dévoiler leurs produits les plus auteuristes sous les étoiles du Tessin. Les dialogues primesautiers de cette comédie qui cultive consciencieusement l'amertume ont déclenché les éclats évoqués plus haut. Les amours contrariées de Tom (Joseph Gordon-Levitt) et Summer (l'exquise Zooey Deschanel) - lui croyait au coup de foudre, elle n'y croyait pas - marquent la limite grand public du festival.

Dans la foulée, Frédéric Maire, le directeur artistique du festival, a fait une proposition nettement plus austère aux quelques centaines de cinéphiles restés après la fin du générique de 500 jours ensemble. Moins d'un mois après la création de La Guerre des fils de lumière contre les fils de ténèbres au Festival d'Avignon (Le Monde du 9 juillet), Amos Gitaï faisait projeter, mercredi 5 août, la version filmée de ce spectacle adapté de La Guerre des Juifs, de Flavius Josèphe.

On est forcé de s'incliner devant l'exploit : certes le film est une captation de la pièce, mais la fluidité des mouvements de caméra qui enveloppent Jeanne Moreau, qui dit le texte de l'historien juif, porte la marque du metteur en scène. En un mois, Gitaï a produit un film. Auquel il manque un mouvement dramatique qui sortirait cette Guerre de la déclamation. La Piazza Grande était presque tout à fait vide quand les lumières se sont rallumées.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr


Source: Le Monde via Yahoo News

Awa Diakhate










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