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Art et Culture
18/06/2009 - 19:23

Le nouveau musée de l'Acropople inauguré samedi

Le nouveau musée de l'Acropole sera inauguré en grande pompe samedi à Athènes. Le bâtiment aéré de verre, de marbre et de béton, qui s'élève sur trois niveaux au pied de la célèbre colline, est prêt à recevoir sa pièce maîtresse: les fragments de frise du Parthénon que le British Museum refuse toujours de restituer à la Grèce.



Depuis plus de 25 ans, la Grèce réclame le retour de ces sculptures du Ve siècle avant Jésus-Christ, appelées les "marbres d'Elgin", du nom de l'ambassadeur britannique qui les fit démonter au début du XIXe siècle. Le musée doit servir de "catalyseur pour le retour des marbres du Parthénon", a expliqué le ministre de la Culture Antonis Samaras mercredi, alors que des prêtres orthodoxes bénissaient les lieux.

L'établissement imaginé par l'architecte franco-suisse Bernard Tschumi, conçu comme un écrin pour les frises, est aussi "le symbole d'une Grèce moderne (...) qui rend hommage à son passé avec des œuvres comparables à celles de nos ancêtres", a ajouté le ministre. Un symbole à 130 millions d'euros qui était initialement censé ouvrir ses portes pour les Jeux olympiques à Athènes en 2004. Plusieurs chefs d'Etat et de gouvernements sont attendus pour l'inauguration samedi, avant l'entrée du public à partir de dimanche.

Le nouveau musée, perché sur pilotis à 400 mètres environ en contre-bas du Parthénon sur lequel il ouvre de vastes baies vitrées, joue avec la lumière du soleil et les éclairages artificiels selon les heures du jour ou de la nuit, au pied des temples illuminés de l'Acropole. Après de longs mois de déménagement des œuvres de l'Acropole et d'autres musées, il accueille désormais plus de 4.000 œuvres dans un espace de quelque 14.000m2.

Bâtir dans ces lieux représentait une gageure. Construit entre 447 et 432 avant JC, au faîte de la gloire d'Athènes, pour honorer la déesse Athéna patronne de la cité antique, le Parthénon, un temps converti en église chrétienne, a traversé les âges, jusqu'à un tir de canon vénitien dévastateur en 1687. Environ la moitié des sculptures restantes au XIXe siècle ont été démontées par Lord Elgin alors que la Grèce appartenait à l'empire Ottoman.

Le Parthénon, estime Bernard Tschumi, "est l'une des constructions les plus parfaites, qui a inspiré des générations pendant des siècles d'architecture occidentale". "En même temps, comme je le dis souvent, en tant qu'architecte vous devez être, surtout dans ce cas précis, à la fois humble et très arrogant", poursuit-il.

"Ce que nous avons essayé de faire, c'est d'être aussi simples, aussi clair et aussi précis que possible en établissant un lien visuel entre le Parthénon, le musée et ses magnifiques sculptures, et les fouilles archéologiques", explique l'architecte. "Je suis convaincu que tôt ou tard les marbres du British Museum reviendront à Athènes."


Source: Associated Presse via Yahoo News

Awa Diakhate










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