Placée en redressement judiciaire en novembre, l'entreprise verra son sort examiné ce jeudi par le tribunal de commerce d'Evreux qui pourrait décider de sa liquidation totale ou de donner suite aux offres de reprise qui ont été déposées.
"C'est un monstrueux gâchis et les salariés entendent bien le faire payer aux gens qui en sont responsables", a dit Jean-Pierre Villemin, délégué CFDT de Serta.
Les salariés demandent 15.000 euros en plus des indemnités légales, faute de quoi ils pourraient verser 8.000 litres de produit toxique dans les égouts qui sont liés à la Seine, a-t-il ajouté.
"C'est une menace et il faut que ça le reste", a toutefois souligné le responsable syndical, expliquant que l'objectif était d'attirer l'attention sur la situation des salariés.
Des salariés licenciés ont utilisé ces derniers mois des menaces pour retenir l'attention des médias et déclencher l'intervention des responsables politiques, à l'image des employés de New Fabris qui menaçaient de faire exploser une usine.
Selon Jean-Pierre Villemin, les deux offres de reprise de Serta ont peu de chance d'aboutir et, même si c'était le cas, un plan social serait décidé pour une partie de l'effectif.
Lors de son placement en redressement judiciaire, Serta comptait 240 salariés. Un premier plan social concernait environ 80 d'entre eux.
Source: Reuters via Yahoo News
"C'est un monstrueux gâchis et les salariés entendent bien le faire payer aux gens qui en sont responsables", a dit Jean-Pierre Villemin, délégué CFDT de Serta.
Les salariés demandent 15.000 euros en plus des indemnités légales, faute de quoi ils pourraient verser 8.000 litres de produit toxique dans les égouts qui sont liés à la Seine, a-t-il ajouté.
"C'est une menace et il faut que ça le reste", a toutefois souligné le responsable syndical, expliquant que l'objectif était d'attirer l'attention sur la situation des salariés.
Des salariés licenciés ont utilisé ces derniers mois des menaces pour retenir l'attention des médias et déclencher l'intervention des responsables politiques, à l'image des employés de New Fabris qui menaçaient de faire exploser une usine.
Selon Jean-Pierre Villemin, les deux offres de reprise de Serta ont peu de chance d'aboutir et, même si c'était le cas, un plan social serait décidé pour une partie de l'effectif.
Lors de son placement en redressement judiciaire, Serta comptait 240 salariés. Un premier plan social concernait environ 80 d'entre eux.
Source: Reuters via Yahoo News
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