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Afrique et Moyen-Orient
09/07/2007 - 15:26

5 ans de prison pour le féticheur Sitané

Féticheur: syndrome du sous-développement?

Daouda Yattara a été écroué le 6 avril 2005 à la suite d'une enquête ouverte par le commissariat de police du 5è arrondissement sur la disparition de Kassim Camara, déclarée par son père Bourahima Camara. Le vieux Camara a comparu à la barre comme témoin.



Le féticheur Daouda Sitane
Le féticheur Daouda Sitane
Au terme d'un procès de près de 12 heures qui a déchaîné les passions, le célèbre féticheur et son coaccusé ont été condamnés à 5 ans de prison ferme

La Cour d'assises de Bamako a condamné, jeudi dernier, le célèbre féticheur Daouda Yattara, alias "Sitanè" et son coaccusé Modibo Kéita dit "Van" à cinq ans de prison ferme. Ce verdict est tombé à l'issue d'un procès qui a duré près de 12 heures. Les deux prévenus étaient accusés d'avoir assassiné le nommé Kassim Camara dans la nuit du 30 au 31 mars 2005. Les nouveaux locaux de la Cour d'appel de Bamako situés à Bollé sur la route de Ségou n'avaient jamais attiré autant de monde à un procès d'assises. En effet, "Sitanè" est considéré depuis quelques années comme le prisonnier

le plus célèbre du Mali. L'homme est réputé être un grand expert des sciences occultes. Ses exploits surnaturels, réels ou supposés, ont défrayé longtemps la chronique dans les "grins" (groupes de causerie), dans les marchés de la capitale et même dans les services publics. "Sitanè" qui passe pour être un magicien hors pair, était à la barre pour répondre d'une accusation de meurtre.
Il était accusé d'avoir, en complicité avec Modibo Kéita dit "Van", volontairement mis fin à la vie de Kassim Camara. C'est aux environs de 7 heures et demi que Daouda Yattara, drapé dans un grand boubou en cotonnade, et son coaccusé Modibo Kéita firent leur apparition dans la salle chauffée à blanc. L'audience a commencé une heure plus tard dans un silence de cimetière. De nombreux curieux ayant pris d'assaut la Cour d'appel, n'ont pas trouvé de place dans la salle d'audience Boubacar Sidibé, pleine à craquer dès 7 heures (voir L'Essor du vendredi).
L'affluence était telle qu'il a fallu un renfort de gendarmes et de policiers pour maintenir l'ordre. Malgré la présence du cordon de sécurité autour du tribunal, de nombreux curieux, bien décidés à assister au procès, tentaient de se frayer un chemin, s'exposant à des coups de ceinturon des policiers et des gendarmes. Les agents de sécurité ont finalement évacué la cour de la haute juridiction. Mais la foule est restée accrochée aux grillages pendant tout le temps qu'a duré le procès.

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