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Amériques
02/12/2007 - 13:01

Colombie: Uribe et les FARC veulent Sarkozy

BOGOTA (AFP) - Le gouvernement colombien et les guérilleros des FARC (guérilla marxiste) ont clairement indiqué samedi qu'ils souhaitaient voir le président français Nicolas Sarkozy jouer un rôle plus important dans le cadre d'un échange d'otages contre des guérilleros. Il apparaît donc que sur ce point au moins un consensus existe en colombie.



"J'ai fait part ce matin au président Sarkozy de toute notre volonté pour que notre gouvernement explore avec le gouvernement français de nouvelles voies. Nous travaillons déjà dans cette direction", a déclaré M. Uribe, en évoquant sa conversation téléphonique samedi matin avec son homologue français.

Plus précis, le Haut commissaire pour la paix Luis Carlos Restrepo avait indiqué samedi matin qu'il souhaitait un plus grand rôle pour la France dans l'affaire des otages. "Nous ne voulons pas dire que la France doit devenir un facilitateur ou un médiateur, mais que la France est notre allié naturel car entre les deux pays et les deux gouvernements nous devons trouver une solution", a-t-il dit.

Et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont é galement affirmé samedi que le président français Nicolas Sarkozy pouvait jouer un rôle "très important" comme médiateur pour un échange d'otages contre 500 de leurs guérilleros emprisonnés.

"Le président Sarkozy peut jouer un rôle très important pour que le processus d'échange d'otages reprenne son cours initial qui produisait de bons résultats avec Hugo Chavez (le président du Venezuela)", a déclaré le "commandant" rebelle Ivan Marquez dans une interview à l'Agence bolivarienne de presse (proche de la guérilla).

De son côté, le président français a rappelé à M. Uribe lors d'un entretien téléphonique qu'il comptait "sur son aide" et "qu'il y avait urgence à agir" pour obtenir la libération des otages, au lendemain de la publication de preuves de vie notamment de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt .

A Caracas, le président vénézuélien Hugo Chavez a affirmé qu'il n'avait pas renoncé à son rôle de médiateur estimant qu'il pouvait "aider" à la libération des otages. "Je n'ai pas fermé la porte et je ne la ferme pas encore, car je crois que je peux aider à libérer" les otages, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, a-t-il dit au cours d'une conférence de presse.

M. Chavez a affirmé que les preuves, récemment rendues publiques par le gouvernement colombien, étaient celles que les FARC tentaient de lui faire parvenir. Le "commandant" rebelle Ivan Marquez, membre du secrétariat des FARC, avait lui aussi affirmé que "les preuves de vie des otages (NDLR: découvertes par l'armée colombienne vendredi) avaient comme destinataire le président Hugo Chavez" et que "le gouvernement colombien le savait".

M. Chavez a en outre accusé la France de naïveté pour avoir mis au crédit du gouvernement colombien, et non de sa médiation, la remise de ces preuves. "Quelqu'un a dit à Paris que les preuves avaient été envoyées par une voie totalement différente (...) Qu'ils ne soient pas ingénus à Paris", a-t-il dit, précisant n'avoir "pas encore repris contact" avec le gouvernement français depuis la suspension de sa médiation.

Samedi, les Colombiens étaient en état de choc après la publication des photos et de la lettre d'Ingrid Betancourt à sa famille.

"Ce ne sont pas des preuves de survie, mais des preuves d'indignité", a soutenu le présentateur du journal télévisé de Caracol présentant une photo d'Ingrid d'une extrême maigreur et semblant désespérée.

La lettre d'Ingrid Betancourt où elle écrit "ici nous vivons comme des morts", est citée par toute la presse.Mme Yolanda Pulecio, la mère d'Ingrid Betancourt n'a pas dissimulé son amertume alors qu'elle se trouvait à Caracas pour remettre les documents au président Chavez.

Quand je pense que tout allait si bien, qu'Ingrid était sur la bonne voie pour être libérée et que tout a été détruit si brutalement par le président (ndlr: Uribe qui a mis fin le 23 novembre à la médiation d'Hugo Chavez), j'ai mal au coeur, surtout en voyant Ingrid", a-elle dit à la radio Caracol (privé).

H.V./Source Yahoo News










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