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France
20/05/2008 - 11:05

Discordances au sommet de l'UMP sur le sort des 35 heures


"L'UMP demande avec force le démantèlement définitif du dispositif des 35 heures" dès 2008, a déclaré le secrétaire général du principal parti de la majorité présidentielle et parlementaire, Patrick Devedjian, lors d'un point de presse.



L'UMP a marqué le dixième anniversaire de la semaine de travail de 35 heures en France par des dissonances au sommet sur le sort de ce qui fut l'une des mesures phares du gouvernement de gauche de Lionel Jospin.

"Nous souhaitons (qu'on) arrive enfin à ce que la durée du travail soit contractuelle, entreprise par entreprise". "Ce que nous voulons, c'est que la durée du travail soit fixée entreprise par entreprise par la négociation sociale."

Prié de dire si cela signifiait la fin de la durée légale du travail en France, il a répondu : "Oui (...) Ça cessera d'être un système national".

Quelques heures plus tard, il était démenti par son secrétaire général adjoint, Xavier Bertrand.

Certes, il faut sortir du "carcan" des 35 heures "imposées partout et pour tous de la même façon", a déclaré le ministre du Travail en marge de la célébration du 10e anniversaire de la "Fondation de la 2e chance", créée par l'homme d'affaires Vincent Bolloré pour aider des personnes en grande précarité.

Mais "il faut aussi maintenir une durée légale du travail à 35 heures parce que c'est ce qui permet de déclencher la majoration des heures supplémentaires", a-t-il ajouté. "Il faut marier les deux. C'est justement ce que nous voulons faire."

Selon l'entourage du président Nicolas Sarkozy, l'idée est, tout en maintenant la durée légale à 35 heures, de rétablir la liberté de négociation dans les entreprises sur les contraintes liées à cette durée - repos compensateurs, contingentement des heures supplémentaires, forfait jours pour les cadres, etc.

Un texte en ce sens sera préparé par Xavier Bertrand, ajoute l'entourage du chef de l'Etat, qui a pour sa part refusé de commenter ce qui ressemble à un nouveau "couac".

"Référez-vous à ce qu'à dit Xavier Bertrand. Comme toujours, il a bien parlé", a-t-il dit à des journalistes à son arrivée au 10e anniversaire de la Fondation de la 2e chance.

"IMPRÉCISION"

L'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, vice-président de l'UMP, avait pour sa part estimé que les déclarations de Patrick Devedjian ne relevaient pas du "couac" mais d'une "imprécision" qu'il s'est fait fort de corriger.

"Il est clair que nous ne voulons pas toucher à la durée légale du travail", a-t-il dit sur LCI.

En janvier, Nicolas Sarkozy avait lui-même été à l'origine d'une valse hésitation sur cette question : après avoir dit vouloir la suppression des 35 heures en 2008, il avait précisé qu'il ne souhaitait pas supprimer la durée légale du travail mais seulement déplafonner les heures supplémentaires.

Nicolas Sarkozy, le gouvernement et, plus généralement, la droite, ont fait des 35 heures une des causes principales des maux de la France. Les gouvernements de droite qui ont succédé à celui de Lionel Jospin ont progressivement assoupli ce dispositif sans toutefois toucher à la durée légale, dont le Medef, organisation patronale, demande la suppression.

"La demande de notre mouvement c'est que nous en sortions définitivement et non pas à chaque fois par des mesures qui en réduisent la portée mais qui finalement en laissent l'esprit maintenu", a pour sa part déclaré lundi Patrick Devedjian.

"Dans le débat qui s'ouvre, nous prenons position", a-t-il expliqué. "Je souhaite que ceux qui seraient tentés de s'opposer à cette évolution (la fin des 35 heures) sachent que l'UMP est déterminée sur ce terrain."

Lundi soir, le porte-parole de l'UMP Dominique Paillé soulignait que le parti était "dans son rôle" en faisant des propositions qui pouvaient éventuellement aller plus loin que les mesures envisagées par le gouvernement. "Le parti n'est pas le gouvernement", a-t-il déclaré à Reuters.

Patrick Devedjian avait dit lors de son point de presse que l'abolition des 35 heures était une proposition de l'UMP mais qu'il pensait que Nicolas Sarkozy y était favorable.

"Je l'espère", avait déclaré le secrétaire général de l'UMP, avant d'ajouter, cependant : "J'en ai discuté avec lui et il n'a pas encore pris position sur ce thème."

Source: news.yahoo.com

Y.K/sourcesWeb



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