François Fillon a lancé vendredi, neuf jours seulement après sa remise à Nicolas Sarkozy, la mise en oeuvre du plan Attali en l'assortissant d'explications visant à éteindre la polémique.
Le Premier ministre a convoqué un séminaire gouvernemental dont chaque ministre est reparti avec l'instruction de construire un "plan d'action". Chacun devra "engager une réflexion globale sur les propositions et proposer un plan d'action".
Cela devra "s'effectuer naturellement dans la concertation avec les partenaires sociaux, les partenaires économiques et les élus", a-t-il souligné, alors que les idées de Jacques Attali font des vagues, jusqu'à l'UMP.
Des groupes de députés et sénateurs, en particulier, seront "associés étroitement" à toutes les réflexions thématiques menées par les ministres.
L'ancien proche collaborateur du président socialiste François Mitterrand (1981-1995) avait expliqué pour sa part que ses idées formaient "un ensemble" devant être appliqué au plus vite, si possible avant la mi-2009.
"Le tout ou rien était peut-être un peu excessif", a tempéré vendredi M. Fillon, en expliquant qu'il devait tenir compte "de la faisabilité, des résistances, des difficultés", notamment face aux propositions de libéralisation des professions réglementées.
Le chef du gouvernement a expliqué qu'il voulait procéder sur ce sujet avec la même "concertation" que pour la modernisation du marché du travail négocié entre syndicats et patronat.
Les professionnels concernés devront ainsi "réfléchir eux-mêmes aux évolutions qu'il serait souhaitable d'engager". Mais leur dialogue devra aboutir en 2008, et faute d'un accord, a prévenu le Premier ministre, "le gouvernement assumera ses responsabilités" et fera son propre projet de loi.
François Fillon s'est montré particulièrement prudent vis-à-vis des taxis, qui ont manifesté mercredi leur inquiétude face au rapport, et prévoient de nouvelles actions le 6 février.
Le Premier ministre a convoqué un séminaire gouvernemental dont chaque ministre est reparti avec l'instruction de construire un "plan d'action". Chacun devra "engager une réflexion globale sur les propositions et proposer un plan d'action".
Cela devra "s'effectuer naturellement dans la concertation avec les partenaires sociaux, les partenaires économiques et les élus", a-t-il souligné, alors que les idées de Jacques Attali font des vagues, jusqu'à l'UMP.
Des groupes de députés et sénateurs, en particulier, seront "associés étroitement" à toutes les réflexions thématiques menées par les ministres.
L'ancien proche collaborateur du président socialiste François Mitterrand (1981-1995) avait expliqué pour sa part que ses idées formaient "un ensemble" devant être appliqué au plus vite, si possible avant la mi-2009.
"Le tout ou rien était peut-être un peu excessif", a tempéré vendredi M. Fillon, en expliquant qu'il devait tenir compte "de la faisabilité, des résistances, des difficultés", notamment face aux propositions de libéralisation des professions réglementées.
Le chef du gouvernement a expliqué qu'il voulait procéder sur ce sujet avec la même "concertation" que pour la modernisation du marché du travail négocié entre syndicats et patronat.
Les professionnels concernés devront ainsi "réfléchir eux-mêmes aux évolutions qu'il serait souhaitable d'engager". Mais leur dialogue devra aboutir en 2008, et faute d'un accord, a prévenu le Premier ministre, "le gouvernement assumera ses responsabilités" et fera son propre projet de loi.
François Fillon s'est montré particulièrement prudent vis-à-vis des taxis, qui ont manifesté mercredi leur inquiétude face au rapport, et prévoient de nouvelles actions le 6 février.
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