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France
01/09/2008 - 20:12

Hollande passe le témoin et se positionne

LA ROCHELLE - "Merci et à demain": François Hollande a pris congé de ses amis socialistes dans un dernier discours de clôture de l'université d'été du PS en forme de passage de témoin et de prise de rendez-vous pour 2012.



L'encore Premier secrétaire du PS a multiplié les conseils aux nombreux candidats à sa succession, invités à "l'esprit collectif". "J'ai toujours voulu la cohésion, l'unité, l'esprit collectif dans l'intérêt du parti, parfois trop. Je mets en garde tous ceux qui seraient tentés de faire l'inverse", a lancé celui qui passera la main en novembre au congrès de Reims.

"Quand on prétend diriger le pays, on doit se diriger nous-mêmes", a poursuivi M. Hollande devant une partie des prétendants à sa succession, Bertrand Delanoë, Martine Aubry ou encore Pierre Moscovici, arrivé ostensiblement en retard, mais pas son ex-campagne Ségolène Royal, qui avait préféré participer à la fête de l'Unità du Parti démocrate italien.

Alors que l'université d'été a été éclipsée par les manoeuvres d'avant-congrès, le Premier secrétaire a renouvelé son appel à la constitution d'un "pôle central" pour gouverner le parti. "La fragmentation, la dispersion, l'émiettement sont les garanties du déclassement du PS", a-t-il lancé.

Plus grave que d'habitude, M. Hollande est passé rapidement sur son bilan, très critiqué en interne, et sur son avenir personnel: "Je ne pars pas (...) Je change simplement de rôle, de fonction, de place", a-t-il dit. Mais signe qui ne trompe pas sur ses ambitions, celui qui "n'exclut pas" d'être candidat à la présidentielle de 2012 a terminé ce long discours d'une heure et demie sur deux mots: "merci et à demain". Preuve de sa popularité parmi les militants, il a été applaudi pendant trois bonnes minutes par la salle debout.

Si le Premier secrétaire n'a pas fait son propre bilan, ses "amis" l'ont fait pour lui. Pour la plupart d'entre eux, la cause est entendue: si le PS est aujourd'hui inaudible, c'est la faute de M. Hollande. Les plus virulents sont ceux qui ont dirigé le parti avec lui. "On n'a pas assez travaillé", déplore Martine Aubry, qui fut pourtant secrétaire nationale chargée du projet avant la présidentielle de 2007.

Laurent Fabius, qui affubla jadis le Premier secrétaire du doux surnom de "Fraise des bois", dénonce "un PS divisé et souvent un peu aphone", dont les propositions sont "ressenties comme pas crédibles" et la stratégie "incertaine".

D'autres, parfois issus des courants minoritaires du PS, dressent un bilan plus contrasté. "Il y a quelque chose d'assez indécent à choisir à nouveau Hollande comme victime expiatoire", juge Benoît Hamon, leader de l'aile gauche du PS. Premier secrétaire, François Hollande l'est devenu par accident. Après la victoire-surprise de la gauche plurielle aux élections législatives de 1997, Lionel Jospin, devenu Premier ministre, demande alors à celui qui était son porte-parole de lui succéder à la tête du parti.

Après cinq premières années dans l'ombre de M. Jospin, durant lesquelles il est chargé de cogner sur Jacques Chirac, François Hollande se retrouve subitement en première ligne après le 21 avril 2002 et l'élimination de son mentor par Jean-Marie Le Pen au premier tour de la présidentielle. Chargé de garder la maison socialiste, il ne tirera jamais complètement les leçons du naufrage. A la rénovation idéologique, cet habile stratège préfèrera les synthèses molles et les combinaisons d'appareil pour se maintenir au pouvoir.

En 2004, le parti renoue avec la victoire: la vague rose des régionales et des européennes, suivie de la victoire du "oui" au référendum interne sur la Constitution européenne, est perçue comme une victoire personnelle de François Hollande.

Mais à peine promu présidentiable, le "non" au référendum du 29 mai 2005 le fait chuter de son piédestal. Le PS s'est déchiré entre partisans du "oui" et du "non". François Hollande a beau être remis en selle au congrès du Mans en novembre 2005, il doit s'effacer derrière sa compagne Ségolène Royal. A la défaite de 2007 s'ajoute la séparation du couple Royal-Hollande. "Nous avons perdu l'élection présidentielle lors du référendum de 2005", reconnaît aujourd'hui M. Hollande.

A 54 ans, l'ex-futur Premier secrétaire, identifié par les Français au Parti socialiste, entend maintenant "exister par lui-même". Il était temps.

Source: Yahoo News

Awa Diakhate



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