Quantcast
Sommaire
EditoWeb MagaZine
Découvrez sur EditoWeb Magazine une plongée captivante dans l'actualité et la littérature, avec des commentaires pointus, des œuvres littéraires variées de la science-fiction au polar, au fantastique à l'ésotérique

référencement Google et Google Actualités


Art et Culture
31/03/2008 - 14:11

'Horton': l'infiniment grand et l'infiniment petit


Après "L'âge de glace", "L'âge de glace 2" et "Robot", les studios Blue Sky présentent leur dernier né, "Horton" (ce mercredi sur les écrans français), qui raconte l'histoire d'un sympathique éléphant découvrant sur un grain de poussière l'existence d'un monde minuscule. Un film destiné à un public familial, très bien réalisé, mais qui reste assez classique dans sa facture.



Horton est un drôle d'éléphant, optimiste et joueur, qui a pour meilleur copain une petite souris bleu, Morton. Rien ne semble pouvoir troubler sa quiétude dans la jungle de Nool où il vit, jusqu'au jour où il entend un bruit étrange au passage d'une fleur de trèfle sur laquelle est déposé un petit grain de poussière.

Malgré le scepticisme de ses camarades, Horton en est bientôt sûr: il existe une forme de vie microscopique sur ce petit grain. Il découvre même qu'une ville entière, Zouville, y est dissimulée après être entré en contact, sans le voir, avec le maire de la commune, qui a la particularité d'avoir 96 filles et un fils.

Mais les deux personnages sont les seuls à croire en l'existence d'un autre monde qui les sépare l'un de l'autre. Horton fait face à l'incrédulité des siens, notamment de Madame Kangourou qui n'hésite pas à faire appel à un méchant vautour, Vlad, pour détruire la poussière. L'éléphant va alors faire le maximum pour mettre à l'abri ce petit monde abritant Zouville. Quant au maire, il doit convaincre ses concitoyens qu'un grave danger les guette et qu'il leur faut être solidaires pour se tirer d'affaire, ce qui n'est pas gagné d'avance...

Réalisé par Jimmy Hayward et Steve Martino, "Horton" est l'adaptation d'un grand classique de la littérature enfantine anglo-saxonne, "Horton Hears a Who", inventé par le Dr Seuss et publié pour la première fois en 1954. "Nous avons travaillé dur pour respecter l'esprit du livre. Sa veuve (le Dr Seuss est mort en 1991) était très spécifique par rapport à ses demandes", a expliqué Chris Wedge, producteur exécutif du film, lors d'un récent passage à Paris pour présenter le long métrage.

Ce classique devient donc un film d'animation en 3D qui devrait ravir les plus jeunes, avec ces nombreux personnages hauts en couleur. Techniquement, la tâche a été ardue, notamment pour réaliser les fourrures et les poils. La fleur de trèfle sur laquelle Zouville est installée comprend ainsi un million de poils. Autre gageure: pour une des scènes importantes du film, il a fallu créer un champ d'un demi-milliard de fleurs.

D'autres séquences sont aussi marquantes, comme celle où Horton tente de traverser une passerelle qui surplombe une gorge. Tout mouvement un peu brusque de l'éléphant, qui transporte Zouville sur la fleur, risque d'avoir des conséquences fâcheuses pour les Zous.

Dans la version originale, Steve Carell et Jim Carrey prêtent leur voix respectivement au maire et à Horton, ce qui a d'ailleurs eu des conséquences techniques sur la manière de dessiner l'éléphant, comme l'explique David Torres, chef animateur: "Dans les premiers stades de sa conception visuelle, Horton avait une bouche bien plus petite. Mais lorsque Jim est arrivé sur le projet, le personnage est devenu beaucoup plus expressif"...

Dans la version française, c'est Dany Boon, encore tout auréolé par le succès de "Bienvenue chez les Ch'tis", qui prête sa voix à l'éléphant.

Au final, "Horton" est un long métrage d'animation très honnête, même si, un peu trop consensuel, il manque un peu d'originalité. Chris Wedge a reconnu d'ailleurs qu'il devait "plaire au public le plus large possible" -au risque de ne plus guère surprendre le spectateur-, d'autant que Blue Sky doit faire face à la rude concurrence de Pixar et de Dreamworks, les plus grands studios d'animation. Interrogé par l'Associated Press sur la différence entre les films d'animation aux Etats-Unis et en France, il a avancé que dans l'Hexagone, il y a souvent "une perspective plus personnelle du réalisateur".

Reste que les poids lourds restent américains, comme en témoigne le succès de "Ratatouille", le film qui a attiré le plus grand nombre de spectateurs dans les salles obscures en France l'an dernier avec plus de sept millions d'entrées.

yahoo.com

Y.K/sourcesWeb










Flashback :
< >

Dimanche 3 Décembre 2017 - 14:53 Le gène de la paresse

Jeudi 11 Février 2010 - 18:34 Vêtements grandes tailles homme à Marseille

Vendredi 30 Octobre 2009 - 20:29 Régie de spectacles et d'événementiel

Nouvelles, textes, poèmes et fictions | Monde: Toute l'Actu | France | Régions | L'Info en Temps Réel | Commerces et services | Publi-Reportages | Internet | L'Economie en temps réel et en continu | La Bourse en Direct | Faits Divers - Société | Humeurs - Rumeurs | Tribune Libre | Chroniques | Art et Culture | Histoire | Al Wihda International | Altermag | Forum laïc | Stars-Sailors-League






Partageons sur FacebooK
Facebook Sylvie EditoWeb Facebook Henri EditoWeb