New York, Aug 2 2005 4:00PM
L'Union européenne et l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont demandé à l'agence des Nations Unies pour l'énergie atomique la convocation d'une session spéciale à propos de la décision de l'Iran de reprendre son programme d'enrichissement de l'uranium, qui laisse planer des doutes sur ses intentions pacifiques. Le Secrétaire général a appelé l'Iran à « faire preuve de patience ».
« Nous sommes préoccupés par le fait que l'Iran se propose de prendre des mesures qui mettraient fin à notre dialogue », indiquent les ministres des Affaires étrangères des « E3 », Joschka Fischer de l'Allemagne, Philippe Douste-Blazy de la France et Jack Straw du Royaume-Uni ainsi que Javier Solana, Commissaire de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, dans une lettre à Hassan Rouhani, Secrétaire du Conseil national suprême de sécurité iranien, transmise à l'Agence internationale de l'énergie atomique (<"AIEA">http://www.iaea.org/index.html).
Les ministres y précisent avoir demandé la convocation d'une session spéciale du Conseil d'administration de l'AIEA dans les prochains jours.
« La décision de reprendre les activités qui ont fait l'objet d'une suspension à Ispahan seraient contraires tant à l'Accord de Paris qu'à la résolution du Conseil d'administration de l'AIEA en date du 29 novembre 2004 », indiquent les ministres.
Ces derniers rappellent que « l'Iran n'a aucun besoin urgent de produire du combustible nucléaire, ni aucune autre raison de reprendre ses activités à Ispahan, si les intentions de son programme nucléaire sont exclusivement pacifiques ».
« Cela renforce donc les préoccupations internationales quant aux réels objectifs du programme nucléaire iranien », d'autant que l'Iran vient de conclure un accord avec la Russie qui l'aide à construire une centrale nucléaire en lui garantissant la fourniture de combustible à usage civil.
Les ministres européens expriment par ailleurs leur déception quant à la décision iranienne, qui intervient alors que les E3 et l'UE devaient présenter une série de propositions à l'Iran en matière économique et sécuritaire en contrepartie du gel de ses activités nucléaires.
Aujourd'hui, le Secrétaire général de l'ONU a exhorté les autorités iraniennes à faire preuve de retenue et de patience.
« Le Secrétaire général est convaincu que l'Iran devrait attendre les dernières propositions des E3 avant de tenter de reprendre ses activités nucléaires », a déclaré le porte-parole du Secrétaire général, Stéphane Dujarric, lors de son point de presse quotidien, au siège de l'ONU, à New York.
L'Union européenne et l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont demandé à l'agence des Nations Unies pour l'énergie atomique la convocation d'une session spéciale à propos de la décision de l'Iran de reprendre son programme d'enrichissement de l'uranium, qui laisse planer des doutes sur ses intentions pacifiques. Le Secrétaire général a appelé l'Iran à « faire preuve de patience ».
« Nous sommes préoccupés par le fait que l'Iran se propose de prendre des mesures qui mettraient fin à notre dialogue », indiquent les ministres des Affaires étrangères des « E3 », Joschka Fischer de l'Allemagne, Philippe Douste-Blazy de la France et Jack Straw du Royaume-Uni ainsi que Javier Solana, Commissaire de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, dans une lettre à Hassan Rouhani, Secrétaire du Conseil national suprême de sécurité iranien, transmise à l'Agence internationale de l'énergie atomique (<"AIEA">http://www.iaea.org/index.html).
Les ministres y précisent avoir demandé la convocation d'une session spéciale du Conseil d'administration de l'AIEA dans les prochains jours.
« La décision de reprendre les activités qui ont fait l'objet d'une suspension à Ispahan seraient contraires tant à l'Accord de Paris qu'à la résolution du Conseil d'administration de l'AIEA en date du 29 novembre 2004 », indiquent les ministres.
Ces derniers rappellent que « l'Iran n'a aucun besoin urgent de produire du combustible nucléaire, ni aucune autre raison de reprendre ses activités à Ispahan, si les intentions de son programme nucléaire sont exclusivement pacifiques ».
« Cela renforce donc les préoccupations internationales quant aux réels objectifs du programme nucléaire iranien », d'autant que l'Iran vient de conclure un accord avec la Russie qui l'aide à construire une centrale nucléaire en lui garantissant la fourniture de combustible à usage civil.
Les ministres européens expriment par ailleurs leur déception quant à la décision iranienne, qui intervient alors que les E3 et l'UE devaient présenter une série de propositions à l'Iran en matière économique et sécuritaire en contrepartie du gel de ses activités nucléaires.
Aujourd'hui, le Secrétaire général de l'ONU a exhorté les autorités iraniennes à faire preuve de retenue et de patience.
« Le Secrétaire général est convaincu que l'Iran devrait attendre les dernières propositions des E3 avant de tenter de reprendre ses activités nucléaires », a déclaré le porte-parole du Secrétaire général, Stéphane Dujarric, lors de son point de presse quotidien, au siège de l'ONU, à New York.
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