Les chiffres de la semaine dernière sont sans appel. Partout dans le monde, et en particulier aux États-Unis et en Europe, les prix à la consommation s'envolent. Ils ont progressé de 4,3 % sur un an aux États-Unis et de 3,1 % dans la zone euro. Certes, le phénomène est essentiellement dû à la tension sur les cours du pétrole et à la demande en matière de produits alimentaires. Mais, il n'empêche, il complique la tâche des autorités monétaires. La Banque centrale européenne et la Réserve fédérale souhaitent en effet un taux d'inflation à 2 % ou en dessous. Dans les conditions actuelles, elles devraient donc relever leurs taux pour lutter contre l'inflation. Mais, comme le FMI qui va revoir ses prévisions de croissance à la baisse, elles s'inquiètent aussi du ralentissement économique qui menace. De quoi baisser les taux, comme la Fed l'a fait mardi dernier. Le pire serait en fait pour elles la " stagflation ", un mélange de stagnation économique et d'inflation, très difficile à gérer.
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