La ministre des affaires étrangères annonce la fin de la crise des visas
C’est l’annonce principale découlant de sa visite au Maroc ce Vendredi 16 Décembre 2022. La relation diplomatique connaîtra certainement une amélioration dans ce sens après plus d’une année de crise entre les deux pays. Il faut rappeler que le Maroc n’était pas le seul dans cette situation, il y avait aussi l’Algérie et la Tunisie qui étaient victimes de cette décision de restriction de visas à l’endroit de leurs ressortissants qui date du mois de Septembre de l’année dernière. Le Maroc avait en son temps déploré la décision la qualifiant d’unilatérale, comme aujourd’hui encore.
Ce n’est pourtant pas la même chose que traduisent les propos de Catherine Colonna lorsqu’elle déclare : « Nous avons pris les mesures, avec nos partenaires marocains... ». Cette déclaration faite à l’occasion d’une conférence de presse conjointe avec Nasser Bourita semble trahir l’indifférence des autorités marocaines. Néanmoins, Rabat reconnaît qu’il s’agit d’une décision allant dans le "bon sens". Certainement que les ONG humanitaires la qualifieront aussi de bonne décision puisqu’elles étaient plusieurs à la décrire en son temps.
Ce n’est pourtant pas la même chose que traduisent les propos de Catherine Colonna lorsqu’elle déclare : « Nous avons pris les mesures, avec nos partenaires marocains... ». Cette déclaration faite à l’occasion d’une conférence de presse conjointe avec Nasser Bourita semble trahir l’indifférence des autorités marocaines. Néanmoins, Rabat reconnaît qu’il s’agit d’une décision allant dans le "bon sens". Certainement que les ONG humanitaires la qualifieront aussi de bonne décision puisqu’elles étaient plusieurs à la décrire en son temps.
Pourquoi Paris revient sur sa décision ?
Il y a certainement une raison qu’il faudra peut-être attendre la visite de Macron au Maroc pour comprendre. Une telle décision ne saurait être prise sans raison valable. En effet, la ministre des affaires étrangères était à Rabat pour préparer une visite du président français annoncée pour le premier trimestre de l’année 2023. Ce qu’il faut retenir pour l’instant est le désir ardent de la France d’entretenir avec le Maroc un partenariat " Fraternel, d’exception, moderne" selon les déclarations de Catherine Colonna.
Les intentions semblent un peu plus claires quand elle fait allusion à une adaptation aux « attentes légitimes » de Rabat. La réalité est que le Maroc commence par se positionner pour être un pion important dans la Méditerranée et dans tout le continent africain pendant que Paris est à l’épreuve du sentiment antifrançais grandissant sur le continent.
Faudrait-il compter sur un partenariat gagnant-gagnant dans l’avenir lorsque la ministre affirme que les deux pays ont besoin l’un de l’autre en matière sécuritaire et économique. Macron en dira certainement plus quand il sera au Maroc.
Les intentions semblent un peu plus claires quand elle fait allusion à une adaptation aux « attentes légitimes » de Rabat. La réalité est que le Maroc commence par se positionner pour être un pion important dans la Méditerranée et dans tout le continent africain pendant que Paris est à l’épreuve du sentiment antifrançais grandissant sur le continent.
Faudrait-il compter sur un partenariat gagnant-gagnant dans l’avenir lorsque la ministre affirme que les deux pays ont besoin l’un de l’autre en matière sécuritaire et économique. Macron en dira certainement plus quand il sera au Maroc.
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