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Afrique et Moyen-Orient
06/12/2008 - 13:03

Les rebelles du FNL rendent les armes

Bujumbura-Peut-être la fin de 13 ans de guerre civile qui a fait plus de 300 000 morts au Burundi. Ce jeudi, la dernière rébellion encore active, les Forces nationales de libération et le gouvernement burundais se sont engagés à appliquer l'accord de paix signé il y a 2 ans.



 Le chef de l'Etat Pierre Nkurunziza et le chef des FNL, Agathon Rwasa ont annoncé que le désarmement et la démobilisation des rebelles commencerait rapidement. L'accord prévoit que des membres de la désormais ex-rébellion reçoivent des postes au gouvernement et le FNL doit à présent se transformer en parti politique.

Le président ougandais et président de l’initiative régionale pour le Burundi, Yoweri Museveni, avait annoncé la couleur dès son arrivée à l’aéroport de Bujumbura  jeudi matin : « Ce sommet a pour but de dire aux gens du FNL de mettre fin aux hostilités et d’adhérer définitivement au processus de paix ».

Après plus de cinq heures de discussion, autour de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement de la région des Grands Lacs, les rebelles du Palipehutu-FNL ont finalement accepté de lever les derniers obstacles qui bloquaient le processus de paix burundais. Ils ont décidé de renoncer à leur appellation qui fait référence à une ethnie, ce qui n’est pas conforme à la Constitution du Burundi, et de rassembler immédiatement leurs combattants.

Le président burundais, Pierre Nkurunziza, qui en contrepartie s’est engagé à accorder trente-trois postes aux responsables des rebelles, s’est réjoui de cette avancée : « Nous nous félicitons que ce sommet ait abouti aux décisions importantes, notamment la signature d’une déclaration éclairant la mise en application effective des accords. Notre souhait est que ces conclusions soient mises en application ».

Même si ce n’est pas la première fois qu’un accord entre le gouvernement burundais et les rebelles est signé, le porte-parole du Palipehutu-FNL, Pasteur Habimana, s’est voulu confiant : « Je crois qu’il ne faut pas être vraiment pessimiste. Il faut être optimiste parce que tout Burundais aspire à la paix ».


Source: Rewmi

Awa Diakhate










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