« Offrir un espoir aux Marseillais »
Comme lors des autres réunions de ce type, il s’agissait d’une part de poser des pierres dans l’édification d’un projet de nature à rassembler les Marseillaises et le Marseillais pour battre la droite. Et d’autre part, de débattre de la stratégie électorale la plus apte à permettre la réalisation de cet objectif.
Deux éléments du débat intimement liés, au point que la proposition de Jacques Kupélian, conseiller d’arrondissements communiste, qui présidait la réunion ne résista pas à leur interpénétration exprimée dans la plupart des interventions des participants. Ce que Jean-Luc, un « militant communiste de Menpenti » a formulé d’emblée, en déclarant qu’« on ne peut dissocier projet et stratégie ». Estimant que « Jean Claude Gaudin et le PS avancent des projets ficelés », l’heure ne peut être à la recherche d’un accord avec le Parti socialiste si celui-ci campe sur sa démarche actuelle.
Dans ces conditions, il estime que la LCR, les comités antilibéraux, LO, le PCF et d’autres forces doivent dire si elles sont « capables de construire un projet ensemble ». Pour lui, « il y a urgence, et pour créer une dynamique il faut décider ce soir pour notre secteur ». Une proposition qui n’a guère fait recette. Nadine pense au contraire qu’« il faut laisser le temps au débat », et récuse la désignation de Guérini comme « premier ennemi ». Et d’enchaîner : « Le candidat de Sarkozy, c’est Gaudin, et c’est lui qu’il faut battre. »
Une autre intervenante abonde dans ce sens et exprime des réserves sur le concept de « projet anticapitaliste » invitant à « ne pas se tromper d’élection : il s’agit de municipales ». En revanche, elle très attachée au principe d’une coélaboration du projet dans laquelle les Marseillaises et les Marseillais doivent être acteurs. Paul milite dans les collectifs antilibéraux mais affirme ne pas parler en leur nom. Pour lui, « l’objectif c’est de battre Gaudin », mais se demande « comment en finir avec lui : si les choses ne sont pas clarifiées au premier tour, le pire est à craindre lors du second ».
Un participant met en garde contre le rejet à droite de Guérini et du PS qui « nous marginaliserait ». Pour lui, l’important c’est d’« offrir un espoir aux Marseillais, ce à quoi les communistes et autres forces antilibérales ne peuvent prétendre seuls ». Et donc de « peser sur Guérini ». Se référant à l’exemple de la tentative de privatisation des transports urbains toulousains sur laquelle la Ville a dû faire machine arrière, il estime que les moyens de peser existent ici aussi. « Y compris sur Guérini. »
Quant à Cédric, militant de la LCR, s’il considère que « la priorité est de battre la droite », il est convaincu que « cela suppose une clarification à gauche ». Il verrait bien des listes communes « du PCF à LO », refusant « quelque accord que ce soit avec le PS au 1er tour ». En revanche, il indique que la position exprimée le matin même lors de la conférence de presse de sa formation (lire la Marseillaise d’hier) ne relevait pas d’une attitude figée, et affirme que son parti restait « ouvert » pour aller vers « des listes issues des luttes, antilibérales, et anticapitalistes ».
Clôturant un échange interrompu par la seule exigence des horaires des transports publics, qui donna d’ailleurs lieu à de sévères critiques, Jean-Marc Coppola, le secrétaire départemental du PCF, indiqua alors que s’il s’agit de « rassembler des hommes et des femmes pour riposter », il s’agit aussi « de les rassembler pour construire ». Mon objectif, poursuit le dirigeant communiste, « c’est de rassembler les Marseillaises et les Marseillais sur un projet » et « jusqu’au dernier moment nous y travaillerons ». Il ne prendra donc pas la responsabilité « de la division et de l’échec de la gauche à Marseille ».
Deux éléments du débat intimement liés, au point que la proposition de Jacques Kupélian, conseiller d’arrondissements communiste, qui présidait la réunion ne résista pas à leur interpénétration exprimée dans la plupart des interventions des participants. Ce que Jean-Luc, un « militant communiste de Menpenti » a formulé d’emblée, en déclarant qu’« on ne peut dissocier projet et stratégie ». Estimant que « Jean Claude Gaudin et le PS avancent des projets ficelés », l’heure ne peut être à la recherche d’un accord avec le Parti socialiste si celui-ci campe sur sa démarche actuelle.
Dans ces conditions, il estime que la LCR, les comités antilibéraux, LO, le PCF et d’autres forces doivent dire si elles sont « capables de construire un projet ensemble ». Pour lui, « il y a urgence, et pour créer une dynamique il faut décider ce soir pour notre secteur ». Une proposition qui n’a guère fait recette. Nadine pense au contraire qu’« il faut laisser le temps au débat », et récuse la désignation de Guérini comme « premier ennemi ». Et d’enchaîner : « Le candidat de Sarkozy, c’est Gaudin, et c’est lui qu’il faut battre. »
Une autre intervenante abonde dans ce sens et exprime des réserves sur le concept de « projet anticapitaliste » invitant à « ne pas se tromper d’élection : il s’agit de municipales ». En revanche, elle très attachée au principe d’une coélaboration du projet dans laquelle les Marseillaises et les Marseillais doivent être acteurs. Paul milite dans les collectifs antilibéraux mais affirme ne pas parler en leur nom. Pour lui, « l’objectif c’est de battre Gaudin », mais se demande « comment en finir avec lui : si les choses ne sont pas clarifiées au premier tour, le pire est à craindre lors du second ».
Un participant met en garde contre le rejet à droite de Guérini et du PS qui « nous marginaliserait ». Pour lui, l’important c’est d’« offrir un espoir aux Marseillais, ce à quoi les communistes et autres forces antilibérales ne peuvent prétendre seuls ». Et donc de « peser sur Guérini ». Se référant à l’exemple de la tentative de privatisation des transports urbains toulousains sur laquelle la Ville a dû faire machine arrière, il estime que les moyens de peser existent ici aussi. « Y compris sur Guérini. »
Quant à Cédric, militant de la LCR, s’il considère que « la priorité est de battre la droite », il est convaincu que « cela suppose une clarification à gauche ». Il verrait bien des listes communes « du PCF à LO », refusant « quelque accord que ce soit avec le PS au 1er tour ». En revanche, il indique que la position exprimée le matin même lors de la conférence de presse de sa formation (lire la Marseillaise d’hier) ne relevait pas d’une attitude figée, et affirme que son parti restait « ouvert » pour aller vers « des listes issues des luttes, antilibérales, et anticapitalistes ».
Clôturant un échange interrompu par la seule exigence des horaires des transports publics, qui donna d’ailleurs lieu à de sévères critiques, Jean-Marc Coppola, le secrétaire départemental du PCF, indiqua alors que s’il s’agit de « rassembler des hommes et des femmes pour riposter », il s’agit aussi « de les rassembler pour construire ». Mon objectif, poursuit le dirigeant communiste, « c’est de rassembler les Marseillaises et les Marseillais sur un projet » et « jusqu’au dernier moment nous y travaillerons ». Il ne prendra donc pas la responsabilité « de la division et de l’échec de la gauche à Marseille ».
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