La prime de 25% au majoritaire s'inspire de celle en vigueur pour l'élection des conseillers municipaux dans les communes de plus de 1 000 habitants, laquelle combine les règles du scrutin majoritaire et de la représentation proportionnelle, sauf que la prime majoritaire attribuée à la liste arrivée en tête au second tour est égale non pas à la moitié des sièges à pourvoir comme pour le scrutin municipal mais au quart.
Ces dispositifs sont-ils véritablement démocratiques ? Sont-ils représentatifs ? Le mode de scrutin le plus démocratique ne serait-il pas une élection proportionnelle à un tour ? Naturellement, cette question, posée à l'issue de ce premier tour des élections régionales 2015 dominé par la montée du FN, pourrait me faire passer pour un supporter de ce parti d'extrême droite. Ce qui n'est pourtant pas le cas : ma couleur favorite n'est pas de ce côté-là du spectre.
Un scrutin proportionnel à un tour aurait le mérite de ne pas permettre la tambouille électorale de l'entre deux tours, laquelle est de nature à discréditer les élus et leurs partis ainsi qu'à dénaturer le vote des électeurs. Une des raisons de la montée du FN pourrait bien être le fait que les électeurs d'extrême droite sont assurés que leur vote aura les conséquences qu'ils en attendent, si terribles qu'elles soient.
Car, quoi qu'on en dise, voter au premier tour pour un parti qui, s'étant désisté faute d'un score suffisant, donne telle ou telle consigne de vote, cela ne peut pas faire penser aux citoyens que leur voix compte. En cette période où l'individualisme semble devenir la valeur dominante, il est logique que chacun veuille peser de tout son poids.
Pourquoi ne pas émettre l'hypothèse que les électeurs auraient un sens plus aigu de l'intérêt général dans le cadre d'un scrutin proportionnel à un tour ? Autrement dit, pourquoi ne pas chercher à savoir si le score du FN aurait été plus faible à l'occasion d'un scrutin à un tour ?
Ce serait, en tout cas, la possibilité de considérer d'une façon égale tous les électeurs, y compris ceux du FN. Car enfin, tant que ce parti n'est pas interdit, ses électeurs demeurent des citoyens comme les autres.
Ces dispositifs sont-ils véritablement démocratiques ? Sont-ils représentatifs ? Le mode de scrutin le plus démocratique ne serait-il pas une élection proportionnelle à un tour ? Naturellement, cette question, posée à l'issue de ce premier tour des élections régionales 2015 dominé par la montée du FN, pourrait me faire passer pour un supporter de ce parti d'extrême droite. Ce qui n'est pourtant pas le cas : ma couleur favorite n'est pas de ce côté-là du spectre.
Un scrutin proportionnel à un tour aurait le mérite de ne pas permettre la tambouille électorale de l'entre deux tours, laquelle est de nature à discréditer les élus et leurs partis ainsi qu'à dénaturer le vote des électeurs. Une des raisons de la montée du FN pourrait bien être le fait que les électeurs d'extrême droite sont assurés que leur vote aura les conséquences qu'ils en attendent, si terribles qu'elles soient.
Car, quoi qu'on en dise, voter au premier tour pour un parti qui, s'étant désisté faute d'un score suffisant, donne telle ou telle consigne de vote, cela ne peut pas faire penser aux citoyens que leur voix compte. En cette période où l'individualisme semble devenir la valeur dominante, il est logique que chacun veuille peser de tout son poids.
Pourquoi ne pas émettre l'hypothèse que les électeurs auraient un sens plus aigu de l'intérêt général dans le cadre d'un scrutin proportionnel à un tour ? Autrement dit, pourquoi ne pas chercher à savoir si le score du FN aurait été plus faible à l'occasion d'un scrutin à un tour ?
Ce serait, en tout cas, la possibilité de considérer d'une façon égale tous les électeurs, y compris ceux du FN. Car enfin, tant que ce parti n'est pas interdit, ses électeurs demeurent des citoyens comme les autres.
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