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Sénégal d'Aujourd'hui
29/07/2009 - 21:01

Responsabilité dans le report du FESMAN

Le président de la République, Me Wade, a déclaré que le Fesman se tiendra en 2010. Suite à l’annonce de ce grand événement culturel, des voix se sont élevées pour accuser le ministre de la Culture (Modou Bousso Lèye), celui chargé du Fesman (Mame Biram Diouf) et le Coordonnateur (Alioune Badara Bèye).



Ce qui est étrange dans cette affaire, c’est que personne n’a évoqué le rôle joué par Jean-Pierre Bloch, président du groupe «Médiatic Events».

Le Français a aussi fait profil bas. JPB semble avoir peur des rayons du soleil sénégalais, car il a disparu depuis l’annonce du report de l’événement. Or, le 22 mai 2007, le président Wade, lors d’un Conseil présidentiel sur le Fesman, avait annoncé qu’il allait appuyer le Fesman. Par la suite, 3 milliards Fcfa auraient été remis au groupe «Médiatic Events» pour la communication, le marketing et le sponsoring de l’événement. Et là, un retour d’investissement de près de 20 milliards Fcfa a été promis. Mais la désillusion a été grande. L’argent a servi à financer des voyages et autres dépenses de prestige. Le Trésor public se ronge les ongles, attendant ce retour d’investissement. Le fiasco est maintenant constaté et JPB est l’un des principaux responsables de ce flop. S’il a encaissé les 3 milliards, Jean-Pierre n’a véritablement posé aucun acte significatif sinon entrer en contact avec des personnages du paysage médiatique français dépassées aujourd’hui. Mercredi dernier, une réunion a été convoqué par le Président pour discuter sur le Fesman, mais Jean Pierre n’était pas là.

«Soleil» ne darde plus

Les dards du «Soleil» se seraient-ils éteints ? Hier, les travailleurs du quotidien national ont tenu un point de presse pour décrier leurs conditions de travail. Lors de ce face à face avec leurs confrères de la presse nationale, les travailleurs de «l’Astre de Hann» ont demandé le départ de leur Directeur général, Mamadou Sèye. Ce dernier, qui n’a pas répondu à ces attaques, a tout simplement renvoyé ses détracteurs à son bilan et ses réalisations. Il faut noter que depuis plusieurs années, le «Soleil» traverse des moments difficiles. L’imprimerie «Grafisol» ne fonctionne plus et les salaires ne sont pas payés à temps. Le Premier ministre a promis d’apporter des solutions à ces problèmes. En plus, des groupes de presse doivent plusieurs millions à l’imprimerie de «Doudou» Sèye. C’est Guy Carage ou «Guy Gants blancs», l’ancien puissant administrateur français, qui doit se retourner dans sa tombe.

Tontine

Le tribunal des flagrants délits a condamné hier, mardi 28 juillet, une gérante de tontine à trois mois de prison avec sursis pour le délit d’abus de confiance portant sur un montant de 900.000 Fcfa. Selon le procès-verbal d’accusation, l’affaire remonte au mois d’août 2008, date à laquelle le plaignant avait été sollicité pour participer à une tontine, moyennant le versement de 5000 Fcfa par jour. Constatant que la tontine avait pris fin, la victime avait interpellé la gérante pour rentrer dans ses fonds. Le plaignant s’est alors vu répondre, par la gérante, que les personnes qui ont déjà pris possession de leur argent ne cotisent plus et que, par conséquent, elle est dans l’impossibilité de lui donner sa part de la tontine. Sur cette base, la victime porte plainte. A la barre, la dame reconnaît rester devoir au plaignant la somme de 900.000 Fcfa, mais elle soutient traverser des difficultés qui ne lui permettent pas de payer intégralement la somme en question. Néanmoins, elle s’est engagée à payer à la partie civile la somme de 30.000 Fcfa par mois, jusqu’à apurement de la dette. Le tribunal des flagrants délits a retenu le sursis contre la gérante et l’a condamné à payer intégralement les 900.000 francs à la partie civile.

Vente de médicaments

Le tribunal des flagrants délits, siégeant lundi à Dakar, a condamné deux prévenus à payer, chacun, une amende de 50.000 Fcfa pour le délit de vente illicite de produits pharmaceutiques dans la rue. Attraits devant la barre, les prévenus ont, tous les deux, reconnu les faits qui leur sont reprochés et promis de ne plus s’adonner à «cette activité qui nuit à la santé des populations», selon le président du tribunal. Il a ajouté que les pharmaciens, qui font sept années d’études avant d’être autorisés à vendre légalement des médicaments, sont en train de payer cher cette pratique entretenue, pour l’essentiel, par des illettrés. Le procureur a, pour sa part, mis en avant le fait que les pharmaciens ne peuvent s’en sortir face à la concurrence déloyale représentée par les médicaments de la rue. Ce qui fait qu’ils ont du mal à gagner correctement leur vie. «Au contraire de ceux qui s’adonnent à cette vente illicite de médicaments, les responsables d’officines louent des locaux, payent un personnel et des impôts», a-t-il fait valoir, non sans rappeler que les produits pharmaceutiques vendus dans la rue proviennent, pour la plupart, d’officines cambriolées. Les deux prévenus, qui ont déclaré s’être approvisionnés à «Keur Serigne Bi», ont demandé le pardon du tribunal et promis de ne plus s’adonner à cette activité. Ils ont été avertis par le tribunal qu’ils risquaient des condamnations plus sévères, en cas de récidive.

Mémorial Wahab Bâ

La Fédération Sénégalaise d'Escrime (Fse) et le Comité d'Organisation de la 9e édition des Championnats d'Afrique des Nations aux six armes (6 au 9 août 2009) et du 1er Mémorial Abdoul Wahab BA (10 août 2009) tiennent une conférence de presse demain, jeudi 30 juillet 2009, au Salon d'honneur du stade Léopold Sédar Senghor. Cette rencontre avec la presse sera suivie d'une séance de formation et d'information sur les techniques de l'escrime. En marge de la conférence de presse, le logo des 9e Championnats d'Afrique des nations aux six armes sera dévoilé par le Directoire.

Ecran blanc

Depuis quelques jours, précisément le jour où le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye faisait sa Déclaration de Politique générale, la chaîne de télévision d’information en continu, «Canal Info News» n’émet plus. Sur Dakar, en tout cas. Car, dans les régions et à l’étranger, sur le «sat», indique un des agents de l’entreprise, «nous émettons normalement». Quant aux raisons de cet écran blanc affiché par la télévision qu’on disait appartenir à Karim Wade, cet agent révèle que «c’est Vieux Aïdara (Directeur de la télé), lui-même, qui est venu, ce jour-là, couper le signal à partir de l’émetteur», sans que personne ne comprenne pourquoi. L’ex-reporter de Sud FM aurait seulement dit à son personnel : «ne vous inquiétez pas, j’ai seulement quelques choses à régler». Mais cela dure depuis au moins une semaine, et les téléspectateurs veulent retrouver leurs émissions «préférées».

Pick-Pocket

Plus malchanceux que ce voleur à la tirette, tu meurs. Hier, dans «l’embouteillage humain» qui a toujours cours aux alentours du marché de Grand-Yoff, le jeune indélicat tentait de s’adonner à son métier favori et trop facile : le vol. Au moment où, profitant de la promiscuité et de l’activité débordante des passants, il a tenté d’introduire sa main leste et experte dans la poche d’un innocent monsieur qui marchandait une paire de chaussures. Mais au moment où il a cru pouvoir s’éclipser avec le portefeuille de l’homme, il sent comme une sorte de pilon lui cogner la tempe. Etourdit, il tente de se ressaisir, mais ne peut s’empêcher de rouler deux mètres plus loin. Prestement, l’homme qui n’était autre qu’un des protégés du ministre d’Etat Cheikh Tidiane Sy (un flic, naturellement), tire de sa ceinture une paire de menottes et immobilise le Pique-Pocket. Arrivé au commissariat, il comprendra peut-être que rien un vaut un salaire gagné honnêtement, si petit soit-il.

23 kilos de cocaïne …

Les douaniers sénégalais ont saisi près de 23 kilogrammes de cocaïne et 726 kilos de chanvre indien, entre janvier et juin derniers, indique le bureau des relations publiques et de la communication de l’Administration des Douanes. Ces saisies opérées par les «Gabelous» sénégalaises s’inscrivent «dans la poursuite de leur mission de lutte contre le trafic illicite des stupéfiants et des substances psychotropes», explique une source. «Les saisies de cocaïne ont été notamment réalisées par les agents de la Subdivision des Douanes de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor», souligne la source, avant de relever l’importance de la lutte contre l’introduction frauduleuse des produits pharmaceutiques. Au premier semestre, les agents des Douanes ont également procédé à plusieurs saisies portant, notamment, sur 3.119 cartons et paquets d’antalgiques et d’antibiotiques, 216 cartons de viagra et 720 sachets et 9.049 comprimés de divers médicaments. «Ces médicaments saisis sont détruits purement et simplement», précise la douane. «Les agents des Douanes poursuivent leur combat pour faire barrage à ces fléaux préjudiciables à notre économie et à la santé de nos populations, et particulièrement de notre jeunesse».

… et 726 kg de chanvre

Mercredi à Dakar, le docteur Madické Diagne, chef de la Division du Contrôle administratif des médicaments du Ministère de la Santé, a procédé à la destruction d’une importante quantité de médicaments contrefaits. C’étaient principalement des antipaludiques, des antalgiques, des antibiotiques, des contraceptifs et du viagra. «Ce sont des produits à dosage mortel», a-t-il dit. «Dans ma pratique de tous les jours, je sais que le viagra est dosé entre 25 et 50 milligrammes. Mais ce qu’on a constaté avec cette saisie opérée, ce sont des dosages à 1.250 milligrammes, c’est presque des kilogrammes», avait relevé Dr Diagne. Entre 50 et 60% des médicaments vendus en Afrique de l’Ouest sont de la contrefaçon pour une valeur annuelle de 438 millions de dollars, selon l’Office des Nations-unies contre la drogue et le crime (Onudc), basé à Dakar.

… saisi

Selon un quotidien sénégalais, dans les pays développés, les médicaments mis en circulation qui sont contrefaits à un taux de 1%, contre 10% dans les pays en développement. L’évaluation peut aller jusqu’à 40% des médicaments consommés. Au Sénégal, le marché du médicament se chiffre entre 75 à 80 milliards de FCfa. Faible dans son offre, après la fermeture de «Sénépharma», à la fin des années 80, l’industrie locale regroupe «Africa Soins Production» (filiale de Sanofi-Aventis), «Pfizer» Afrique de l’Ouest et Valdafrique. Près de 90% de ces produits sont importés via les grossistes privés, pour les spécialités, et la Pharmacie nationale d’approvisionnement, avec les médicaments essentiels génériques.

Femme

Jeudi, le ministre d’Etat Innocence Ntap Ndiaye ira visiter un site à Kounoune. Cela fait suite à une audience que la dame avait accordée à ses sœurs de la localité. Elle leur avait promis des terrains dans le cadre du programme «Une famille, un toit». C’est le promoteur immobilier Karim Diop, du Groupe Sagef, qui appuie le ministre d’Etat dans ce programme en cours

Bière

Le policier James Crowley s'était rendu, le 16 juillet, au domicile de Henry Louis Gates Jr, à Cambridge, près de l'université de Harvard (est des Etats-Unis), une voisine ayant appelé pour un possible cambriolage dans la résidence de l'universitaire. Elle affirmait avoir vu "deux noirs avec des sacs à dos" qui tentaient d'entrer par effraction. Il s'agissait du professeur, lui-même, de retour d'un voyage à l'étranger, tentant de forcer (avec un ami) sa porte d'entrée, qui était coincée. Après l'arrivée du sergent Crowley, un échange de mots peu amènes a eu lieu entre le policier et l'universitaire, furieux selon la police, qu'on lui demande ses papiers. Henry Louis Gates Jr a, de son côté, fait valoir qu'il a montré de preuves attestant qu'il s'agissait de son domicile. Tout s'est terminé au poste. Le président Barack Obama a ensuite qualifié de "stupide" l'attitude des forces de l'ordre, avant de déclarer vendredi qu'il avait usé là de propos malheureux. Le président américain a téléphoné à Henry Louis Gates Jr et au sergent Crowley, expliquant qu'il avait invité les deux hommes pour "une bière ici à la Maison Blanche". Selon un responsable de l'administration Obama, c'est le sergent Crowley qui a en a eu l'idée. Le président l'a jugée judicieuse et l'universitaire a accepté. La rencontre, a précisé le responsable, aura lieu jeudi.
d’exécution.


Source: Rewmi

Awa Diakhate










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