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Afrique et Moyen-Orient
01/06/2007 - 11:58

Sénégal: Fort taux d'abstention des militaires

les policiers et gardes pénitentiaires ont boudé les urnes


Loin de la campagne de boycott développée par des partis de l'opposition, non partants pour les législatives, ce sont des traitements discriminatoires, effectués au sein de la Grande muette qui seraient à l'origine du faible taux du vote des militaires.



Sénégal: Fort taux d'abstention des militaires
Le faible taux de participation des militaires à l'élection législative est-il le résultat de la réussite de la campagne de boycott développée par une bonne frange de l'opposition ? Non, rétorque un jeune policier détaché à la compagnie de la circulation. A l'en croire, les raisons du fort taux d'abstention sont à rechercher ailleurs que dans la campagne menée par l'opposition. Un 'ailleurs' à fouiller dans la politique de traitement social discriminatoire appliquée au sein de l'Armée. En effet, de l'avis de notre interlocuteur qui a, naturellement, requis l'anonymat, le refus de vote des hommes de tenue est 'l'expression d'une frustration que vivent les paramilitaires depuis quelques temps'. Une frustration née de 'la faveur accordée aux corps militaires composés de militaires, gendarmes et des sapeurs pompiers, par les autorités, au détriment des corps paramilitaires'.

Selon ses explications, 'c'est à la veille des élections que les autorités ont accordé, à 100 %, aux corps militaires une augmentation de leur indemnité'.

Par exemple, avance-t-il, 'au moment où ils ont, maintenant, à 70 000 de francs d'indemnité de logement, nous traînons avec 25 000 ou 35 000, selon que l'on soit simple gardien de la Paix ou brigadier'. Une injustice d'autant plus injustifiée que 'nous sommes tous recrutés sur la base du même diplôme, sommes de la même hiérarchie', se désole-t-il avant de préciser que 'c'est pour lui (le président de la République) montrer que nous ne sommes pas contents de cette mesure que nous avons refusé de voter'. Surtout que 'les favorisés ne font pas plus que nous'. Et pour étayer ses propos, l'agent de la circulation soutient que 'lorsque le Caporal Daouda Samb a forcé les grilles du Palais présidentiel, c'est un des nôtres qui réglait la circulation devant le Palais qui a réussi à le neutraliser'. Un exemple pour rappeler aux autorités que 'nous ne méritons pas ce traitement discriminatoire'. D'autant que 'même lors de ses déplacements, ce sont les policiers qui assurent le jalonnement, du Palais jusqu'à l'intersection entre la route de l'aéroport et la Voie de dégagement Nord (Vdn)'. Et le policier de penser que 'le seul fait de nous voir sur la route devait être suffisant pour qu'il (Me Wade) ne nous traite pas en parents pauvres'.

Son trop-plein vidé, l'agent de la circulation n'a pu s'empêcher de prier pour que 'cette situation ne soit pas l'expression d'un traitement discriminatoire, mais l'expression d'une lenteur administrative'. Surtout qu'on leur a fait croire qu'un projet de réforme des statuts de la Police est dans le circuit. Un projet qui voudrait que le recrutement des gardiens de la Paix soit effectué à partir du Bfem.

Source: Elh Saidou Nourou Dia Wal Fadjri (Dakar)/ ALL Africa en pièce jointe:

H.V/Source Web










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