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Sénégal d'Aujourd'hui
25/05/2008 - 12:54

Sénégal: danse et traditions ' Raw tacc, ciseaux, leumbeul'


«Raw tacc, ciseaux, leumbeul…». Ces appellations vous rappellent sûrement quelque chose. Eh oui, les pas de danse changent de gamme et de «genre». Habituellement réservée aux femmes, la danse qui au Sénégal s'inscrit dans la tradition, met en scène d’autres protagonistes. Et les principaux acteurs se recrutent désormais dans la gent masculine. Mieux, certains en ont fait un métier, au grand bonheur de ces «driankés» qui les apprécient et les couvrent de présents, allant des voitures aux liasses de billets. Bref, les héritières de la mythique Coura Thiaw et de la célèbre Ndèye Khady Niang vivent une impitoyable concurrence. Si elles ne sont pas tout simplement en train d’être chassées du «geew».



                                        
Dans son acception la plus générale, la danse est l'art de mouvoir le corps humain selon un certain accord entre l'espace et le temps, accord rendu perceptible grâce au rythme et à la composition chorégraphique. La danse est un art corporel constitué d'une suite de mouvements ordonnés souvent rythmés par de la musique. Les danses se fondent soit sur un ensemble défini de mouvements dénués de signification en eux-mêmes, comme souvent dans le ballet ou les danses folkloriques européennes, soit sur une gestuelle symbolique, sorte de mime ou pantomime, comme dans la plupart des danses asiatiques. Chaque peuple danse pour des motifs distincts et de façon différente, très révélatrice de son mode de vie. La danse est le premier-né des arts. La musique et la poésie s'écoulent dans le temps ; les arts plastiques et l'architecture modèlent l'espace. Mais la danse vit à la fois dans l'espace et le temps. Avant de confier ses émotions à la pierre, au verbe, au son, l'homme se sert de son propre corps pour organiser l'espace et pour rythmer le temps. La danse peut être un art, un rituel ou un divertissement. Elle exprime des idées et des émotions ou raconte une histoire. La danse a en général un rapport direct avec les autres arts (musique surtout, peinture, sculpture etc…). Le corps peut réaliser toutes sortes d'actions comme tourner, se courber, s'étirer ou sauter. En les combinant selon des dynamismes variés, on peut inventer une infinité de mouvements différents. Le corps passe à l'état d'objet, il sert à exprimer les émotions du danseur à travers l'art, devient le maître du corps.
«Oscar des vacances» ouvre la piste aux hommes
Traditionnellement réservée aux femmes, la danse, côté «homme», a réellement émergé avec l'avènement de la célèbre émission culturelle «Oscar des Vacances». Diffusée exclusivement pendant les vacances scolaires, la danse y occupe une place de choix. Et les troupes étaient constituées aussi bien de filles que de garçons. Occasion n'était pas mieux choisie pour servir de tribune à l'ingéniosité et à l'imagination artistique des jeunes adolescents. Ce concours, quoique ludique, a permis de révéler de jeunes gens très talentueux dans cet art très complexe qu'est la danse. Et même dans ce cas précis, les hommes s'affichaient timidement, de crainte de se mettre à dos une société aux valeurs profondément traditionalistes, et de s'exposer ainsi aux quolibets et mépris de la société. Mais avec l'accueil que leur a réservé le public, ils ont ont fini par en faire une profession. Depuis lors, les hommes en détiennent presque le monopole, dansant pareil, sinon mieux que leurs partenaires du sexe faible. Ainsi, les troupes de danse naissent, se développent, s'affirment et s'affichent sans complexe, ni gêne. Ainsi, on se souviendra de la naissance des «Pirates de Dieuppeul», du groupe de Pape Ndiaye «Thiou», etc. À côté de ceux-là, il y a d'autres catégories de danseurs qui évoluent à leurs propres comptes.

Pour lire la suite: www.lobservateur.sn/articles/showit.php?id=17992&cat=culture

Yann DAVID











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