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Asie & Extrême Orient
29/11/2008 - 18:34

Thaïlande: Des manifestants attaquent un barrage de police

Bangkok- Quelque 150 policiers thaïlandais ont abandonné samedi le barrage routier qu'ils contrôlaient près de l'aéroport international de Bangkok après avoir été attaqués par des manifestants antigouvernementaux.



 Des membres de l'Alliance du Peuple pour la Démocratie (PAD) ont jeté des pétards et des barres de fer sur les policiers contrôlant le barrage érigé sur la voie express conduisant à l'aéroport Suvarnabhumi.

Les manifestants, qui occupent depuis mardi les aéroports de la capitale, réclament la démission du Premier ministre Somchai Wongsawat. Celui-ci a limogé vendredi le chef de la police nationale, laissant penser que son gouvernement se préparait à intervenir.

Le général Patcharawat Wongsuwan a refusé à plusieurs reprises de lancer l'assaut contre les manifestants qui ont déclenché en début de semaine leur "ultime bataille" dans l'espoir de contraindre le chef du gouvernement au départ.

La PAD, qui organise depuis six mois une vaste campagne antigouvernementale, a promis une épreuve de force.

Des "agents de sécurité" de la PAD, armés de bâtons et de barres de fer, étaient postés sur des barricades interdisant l'entrée de l'aéroport international Suvarnabhumi, où près de 15 millions de personnes transitent chaque année.

Sondhi Limthongul, dirigeant de la PAD, a affiché sa détermination à résister en cas d'approche d'éléments progouvernementaux.

"S'ils viennent, nous ne les laisserons pas passer. S'ils tirent sur nous, nous tirerons sur eux. Nous mourrons si cela rend le pays meilleur", a-t-il déclaré à ses partisans, reconnaissant ainsi implicitement que son mouvement est armé.

Chamlong Srimuang, qui codirige la PAD, a jugé samedi les manifestants suffisamment nombreux à l'aéroport. "Il n'est pas nécessaire d'avoir beaucoup de monde ici (...) Si vous êtes en route, allez plutôt au siège du gouvernement parce que, si la police nous retient, il y aura encore des gens à aider", a-t-il poursuivi lors d'une conférence de presse.

"Nous sommes toujours ouverts à la négociation, mais seulement avec des gens directement impliqués, tels que Somchai. Ils peuvent parler à tous nos responsables, mais personne ne nous a encore contactés.

"Nous pensons que la situation ne se prolongera pas (...) Nous croyons plutôt qu'elle s'arrangera avant le 5 décembre", a ajouté Chamlong, évoquant l'anniversaire du roi Bhumibol Adulyadej, qui jouit d'une grande popularité.

Tous les vols au départ ou à destination des deux aéroports de la capitale ont été annulés et des milliers de touristes étrangers sont toujours bloqués à Bangkok.

Le gouvernement a organisé l'évacuation des touristes vers la base militaire d'U-Tapao, à 150 kilomètres à l'est de Bangkok, où plusieurs compagnies, dont Cathay Pacific, Thai Airways et Malaysian Air Services, devraient affréter des vols.


Jeudi, Somchai, réfugié à Chiang Mai à 700 kilomètres au nord de Bangkok, avait déclaré l'état d'urgence dans les deux aéroports et prévenu que l'économie thaïlandaise ne pourrait supporter une prolongation de la crise.

D'après l'université de la Chambre de commerce thaïlandaise, le blocage des aéroports pourrait coûter six milliards de dollars s'il devait durer encore un mois.

La crise politique qui couve depuis trois ans en Thaïlande a franchi un nouveau cap lundi quand la PAD a lancé son "ultime bataille" contre le gouvernement qu'elle accuse d'être un pion au service de l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, qui vit en exil après avoir été renversé par un putsch en 2006.

Alors que l'on spécule sur l'hypothèse d'un nouveau coup d'Etat, la pression est forte sur les militaires pour qu'ils interviennent. De leur côté, les partisans du gouvernement menacent de descendre dans la rue en cas de départ forcé du Premier ministre.

La crise politique qui dure depuis trois ans a franchi un nouveau cap lundi quand la PAD a lancé son "ultime bataille" contre le gouvernement qu'elle accuse d'être un pion au service de l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, qui vit en exil après avoir été renversé par un putsch en 2006.

Alors que l'on spécule sur l'hypothèse d'un nouveau coup d'Etat, la pression s'accentue sur les militaires pour qu'ils interviennent. De leur côté, les partisans du gouvernement menacent de descendre dans la rue en cas de départ forcé du Premier ministre.

Les tensions sont au plus haut dans le pays, qui a déjà connu 18 coups d'Etat ou tentatives en 76 ans. Plusieurs pays, dont la France, ont conseillé à leurs ressortissants d'éviter la Thaïlande jusqu'à la réouverture de l'aéroport de Bangkok.


Source: Yahoo News

Awa Diakhate










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