
C'est au rôle qu'aurait joué Claude guéant lors de l'arbitrage rendu en faveur de Bernard Tapie dans le cadre du litige l'opposant au Crédit Lyonnais que la brigade financière s'intéresse. C'est France Info qui a révélé l'information. Les enquêteurs cherchent à savoir si Nicolas Sarkozy est intervenu lors de cet arbitrage en faveur de l'homme d'affaire qui a perçu 400 millions d'euros. Les agendas que le enquêteurs ont saisis chez l'ancien président révèlent que les deux hommes se voyaient régulièrement en 2007. Ils se seraient vus à 12 reprises entre juin 2007 et novembre 2010. "Parfois, ces rendez-vous recoupent étrangement le calendrier des discussions autour de l'arbitrage", peut-on lire danns l'Express daté du 27 février. Cette perquisition intervient à la suite de celles déjà effectuées le mois dernier aux domiciles de l'homme d'affaires Bernard Tapie et de Stéphane Richard, directeur du cabinet de Christine Lagarde, ministère de l'Economie à lépoque de l'arbitrage.
Si j'avais été à la place de Bernard Tapie, j'aurais naturellement cherché à rencontrer les personnalités politiques les mieux placées pour "faire avancer" mon dossier. Les deux hommes se seraient rencontrés en moyenne une fois par trimestre: cela paraît raisonnable compte tenu du calendrier probablement chargé du secrétaire général du président de la république... Si les rencontres coïncidaient avec les réunions d'arbitrage, ce qui semble s'être produit quelquefois, on peut toutefois imaginer que la commission d'arbitrage n'a pas toujours été sereine. Claude Guéant devrait en tirer la leçon: il faut, avant de remplir son carnet de rendez-vous, commencer par se méfier de celui pour lequel on se fait chevalier-porte-plume.
Si j'avais été à la place de Bernard Tapie, j'aurais naturellement cherché à rencontrer les personnalités politiques les mieux placées pour "faire avancer" mon dossier. Les deux hommes se seraient rencontrés en moyenne une fois par trimestre: cela paraît raisonnable compte tenu du calendrier probablement chargé du secrétaire général du président de la république... Si les rencontres coïncidaient avec les réunions d'arbitrage, ce qui semble s'être produit quelquefois, on peut toutefois imaginer que la commission d'arbitrage n'a pas toujours été sereine. Claude Guéant devrait en tirer la leçon: il faut, avant de remplir son carnet de rendez-vous, commencer par se méfier de celui pour lequel on se fait chevalier-porte-plume.
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