LA PREMIÈRE JOURNÉE de négociations dans les entreprises s’est soldée par des avancées sensibles à la SNCF et un statu quo à la RATP. Les cheminots ont été séduits par l’évolution du discours sur les points jusqu’ici « non négociables » de la réforme : le passage à 40 années de cotisation et la décote, ainsi que les nouvelles propositions de leur présidente, Anne-Marie Idrac. La CGT, majoritaire à la SNCF, n’a pas donné de consigne à ses cheminots mais a considéré qu’il y avait eu « des avancées sensibles ». La CFTC et la CGC ont en revanche appelé à la reprise du travail tandis qu’une cinquantaine d’assemblées générales en France ont voté la sortie du mouvement. Le trafic pourrait donc reprendre progressivement.
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