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Faits Divers - Société
05/09/2008 - 13:12

Washington-Moscou, retour à la guerre froide

Moscou- Le numéro deux américain Dick Cheney arrive jeudi en Géorgie avec une aide humanitaire de un milliard de dollars.



Jamais depuis un quart de siècle le spectre de la guerre froide n'avait autant hanté Washington et Moscou. Le vice-président américain, Dick Cheney, après une étape en Azerbaïdjan hier, vient soutenir jeudi à Tbilissi le président géorgien Mikhaïl Saakachvili.

 Pour rallier depuis l'aéroport la capitale de l'ancienne république soviétique devenue une protégée de la Maison-Blanche, Dick Cheney devrait emprunter l'avenue George-W. Bush. Cette tournée européenne du faucon de Washington intervient au moment où, sur fond de convention républicaine aux États-Unis, la rhétorique de confrontation entre les deux grandes puissances s'emballe. Hier soir, c'est George Bush lui-même qui a annoncé une aide humanitaire de un milliard de dollars pour la Géorgie. Cet appui sonnant et trébuchant ne fait que conforter, à Moscou, la version des événements défendue par Vladimir Poutine selon laquelle la Maison-Blanche est largement responsable de «l'agression géorgienne» contre la région séparatiste d'Ossétie du Sud.

La Russie accuse les États-Unis de vouloir réarmer rapidement la Géorgie. En outre, le sentiment russe d'être encerclé par l'Otan ne pourra qu'être renforcé par la visite en Géorgie des représentants des vingt-six États de l'Alliance, annoncée le 15 septembre. La délégation de l'Otan évaluera notamment les besoins de l'armée géorgienne défaite par les chars et l'aviation russes.

Mardi soir, le président russe Dmitri Medvedev a franchi un pas de plus dans l'escalade verbale en déclarant que «le président Saakachvili n'existe plus pour nous. Il est un “cadavre politique”.» Une prise de position qui n'est guère de nature à faciliter la tâche de Nicolas Sarkozy, qui se rend lundi à Moscou et Tbilissi avec la volonté d'appliquer l'accord de cessez-le-feu du 12 août. «Il est temps que nos partenaires américains revoient leurs relations avec le régime (géorgien) actuel», a poursuivi Dmitri Medvedev. Le successeur de Vladimir Poutine a récemment déclaré qu'il ne craint pas la guerre froide, et répété mardi ne pas avoir peur d'être exclu du G8.

Le candidat républicain à la Maison-Blanche, John McCain, avait dès avant la guerre de Géorgie plaidé pour l'exclusion du G8 de la Russie, disqualifiée à ses yeux par ses manquements à la démocratie. Son adversaire, Barack Obama, n'avait pas souscrit à cette approche frontale. La semaine dernière, McCain, estimant que les événements lui ont donné raison, a poussé ses feux. Réagissant à la reconnaissance par Moscou de l'indépendance des provinces géorgiennes prorusses d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, il a suggéré que «les pays occidentaux devraient penser à l'indépendance du Caucase du Nord et de la Tchétchénie». À la fin de sa tournée européenne, ce week-end en Italie, Dick Cheney pourrait prononcer un discours «encore plus dur que son fameux discours de Vilnius», s'attend le quotidien russe Kommersant. En mai 2006, l'influent vice-président avait impulsé un tournant dans la relation bilatérale en critiquant le recul des droits de l'homme en Russie et l'emploi de l'arme énergétique. Vladimir Poutine avait accouché neuf mois plus tard d'un discours riposte, à Munich, où il avait fustigé l'unilatéralisme de l'empire américain.

Qu'elle semble lointaine, la solennelle «déclaration stratégique États-Unis-Russie» du 6 avril dernier : «Nous réaffirmons que l'ère dans laquelle les États-Unis et la Russie se considéraient comme des ennemis ou des menaces stratégiques est révolue». George W. Bush et Vladimir Poutine, celui-ci encore président en exercice, avaient approuvé ce texte de neuf pages, à Sotchi, à quelques encablures de l'Abkhazie, sur le rivage de cette même mer Noire où les flottes russe et américaine se toisent jeudi.

Source: Dabio

Awa Diakhate



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