Depuis ce dimanche matin, si vous ratez votre train, tout échange ou remboursement de votre billet vous coûtera 10 euros, et 3 euros si vous détenez une carte de réduction ou bénéficiez de tarifs sociaux. Il s'agit d'une des nouvelles mesures mises en place par la SNCF dans le cadre de sa nouvelle grille tarifaire pour les trains à réservations obligatoires.
Cette grille, baptisée "noteS" prévue pour les TGV, Corail Téoz et trains de nuit Lunéa, augmente les réductions pour les voyageurs prévoyants, institue une "classe affaires", mais durcit les conditions de remboursements et d'échanges des billets. Au-delà de la veille du départ du train par exemple, une retenue de 10 euros (ou 3 euros avec une carte commerciale) sera systématiquement effectuée.
La nouvelle grille instaure de fait une segmentation de la clientèle entre voyageurs occasionnels (Offre Loisir), clients professionnels (Offre Pro) et clients réguliers détenteurs de cartes commerciales du type 12-25, Senior ou Escapade. La SNCF vise ainsi à remplir ses trains au maximum pour porter leur taux d'occupation de 75% actuellement à 80% d'ici trois ans.
Les voyageurs font également part de leur mécontentement. La Fédération des usagers des transports et des Services Publics (FUT-SP) a dénoncé samedi la nouvelle grille tarifaire. "Une fois de plus, la SNCF va démontrer qu'elle est de moins en moins un service public et de plus en plus une entreprise commerciale à deux vitesses", estime la Fédération qui craint une augmentation des prix.
"Aujourd'hui, elle donne la priorité aux usagers de luxe qui paieront plus cher (en fait c'est leur entreprise qui paiera), aux dépens du menu fretin ferroviaire qui, lui, est évidemment moins rentable", affirme encore la FUT, qui dénonce "la plus totale opacité" des tarifs. Les syndicats Sud Rail et CGT-Cheminots s'étaient aussi élevés contre cette grille, dénonçant des tarifs "opaques", une sélection par l'argent et disaient redouter une hausse masquée des tarifs.
Cette grille, baptisée "noteS" prévue pour les TGV, Corail Téoz et trains de nuit Lunéa, augmente les réductions pour les voyageurs prévoyants, institue une "classe affaires", mais durcit les conditions de remboursements et d'échanges des billets. Au-delà de la veille du départ du train par exemple, une retenue de 10 euros (ou 3 euros avec une carte commerciale) sera systématiquement effectuée.
La nouvelle grille instaure de fait une segmentation de la clientèle entre voyageurs occasionnels (Offre Loisir), clients professionnels (Offre Pro) et clients réguliers détenteurs de cartes commerciales du type 12-25, Senior ou Escapade. La SNCF vise ainsi à remplir ses trains au maximum pour porter leur taux d'occupation de 75% actuellement à 80% d'ici trois ans.
Les voyageurs font également part de leur mécontentement. La Fédération des usagers des transports et des Services Publics (FUT-SP) a dénoncé samedi la nouvelle grille tarifaire. "Une fois de plus, la SNCF va démontrer qu'elle est de moins en moins un service public et de plus en plus une entreprise commerciale à deux vitesses", estime la Fédération qui craint une augmentation des prix.
"Aujourd'hui, elle donne la priorité aux usagers de luxe qui paieront plus cher (en fait c'est leur entreprise qui paiera), aux dépens du menu fretin ferroviaire qui, lui, est évidemment moins rentable", affirme encore la FUT, qui dénonce "la plus totale opacité" des tarifs. Les syndicats Sud Rail et CGT-Cheminots s'étaient aussi élevés contre cette grille, dénonçant des tarifs "opaques", une sélection par l'argent et disaient redouter une hausse masquée des tarifs.
A lire également:
-
Découvrez votre bien-être naturel avec les consultations à distance d'un éducateur de santé de Lifeline Naturopathie, accessible pour les pays francophones ! Soulagez vos maux de dos et vos douleurs !
-
Des Clés sur la Mort d'Émile au Haut-Vernet : Analyse des Indices et Interrogations
-
Traque d'un violeur en série à Grenoble : profil et investigations
-
L'inscription de l'IVG dans la Constitution: Un Tournant Législatif en France
-
GABRIEL ATTAL TACLE MARINE LE PEN À L’ASSEMBLÉE