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France
01/04/2008 - 09:36

Délit d'initiés confirmé pour 17 dirigeants d'EADS


L'Autorité des marchés financiers a validé le rapport de son enquêteur. La commission des sanctions va à son tour se pencher sur la vente massive de leurs titres avant révélation des retards de construction de l'A380.



Le groupe aéronautique lui-même est mis en cause. EADS devra répondre d' «information trompeuse» en tant que personne morale, pour ne pas avoir dévoilé les retards de construction de l'A380, et sur l'abandon du programme A350, dès qu'il en a eu connaissance. Selon un communiqué de l'Autorité des marchés financiers publié ce mardi, 17 des 21 dirigeants et actionnaires cités dans ce dossier vont également être poursuivis. Le collège de l'AMF a en effet confirmé les conclusions du rapport de son enquêteur, présentées en septembre dernier. Arnaud Lagardère, un des administrateurs du groupe, et Thomas Enders, le président d'Airbus, sont visés par la procédure. Tous deux, comme les autres délinquants présumés, se sont vu notifier des griefs pour «manquement d'initiés». Ils pourront ensuite se justifier devant la Commission des sanctions de l'AMF, qui doit désormais ouvrir une procédure contradictoire.

«Les personnes concernées , et leurs conseils, auront, dans les prochains jours , accès à la totalité des pièces sur lesquelles les enquêteurs ont fondé leur analyse et le Collège ses décisions de poursuite», stipule le communiqué de l'AMF publié ce matin. Cette dernière précise que «l'ensemble du dossier sera transmis sans délai au Parquet de Paris», et rappelle que les personnes visées bénéficient de la présomption d'innocence.

EADS estime en effet que le service d'enquête a exagéré le défaut d'information, base de l'ensemble de la procédure. Il l'avait fait savoir dans une note d'une quinzaine de pages, remise aux membres du Collège de l'AMF avant la décision. Le service d'enquête a répliqué par une contre-note, et a convaincu le Collège.


Le bras de fer débute

L'AMF a en effet retenu le scénario avancé dès l'automne. Selon celui-ci, entre novembre 2005 et mars 2006, plusieurs dirigeants d'EADS auraient eu connaissance en avant-première de retards dans la construction de son gros porteur, l'A380. Ils auraient alors compris que l'annonce de ces difficultés pèserait sur le titre du constructeur aéronautique en Bourse. Ils auraient donc procédé à une vente massive de leurs titres, qui valent chacun entre 31 et 35 euros. Un avertissement sur les résultats du groupe avait été lancé trois mois plus tard. Au lendemain de cette annonce, le 14 juin 2006, l'action EADS avait plongé de 26%, à 18,75 euros, à la Bourse de Paris.

Apprenant la décision de l'AMF, Louis Gallois, le président exécutif d'EADS, a estimé que le risque financier induit par cette procédure n'est «pas significatif» pour le groupe. Il a soutenu par ailleurs qu'EADS «a observé les standards d'excellence pour la communication au marché», et que le groupe a «toujours agi en complète transparence». Il commence donc à affûter ses arguments en vue de la confrontation avec le gendarme des marchés. Il entend en effet «exercer vigoureusement» son droit de défense.

Lagardère a également réagi sans tarder à la décision de l'AMF. Il a indiqué avoir «pris acte» de la saisie de la Commission des sanctions. Le groupe actionnaire du constructeur aéronautique européen a souligné que «l'AMF n'a formulé aucun grief contre le groupe Lagardère du fait des retards de l'A380». Le groupe précise qu'il serait en revanche «concerné d'une part par une divergence entre le plan d'exploitation à trois ans d'EADS et le consensus des analystes pour la même période, et d'autre part, par le retard dans l'annonce de la redéfinition de l'A350.»

A la Bourse de Paris, les investisseurs prennent les poursuites de l'AMF au sérieux. Le titre EADS a perdu 2,07% à l'ouverture, tandis que Lagardère abandonnait 1,18%.

lefigaro.fr

Y.K/sourcesWeb



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