Aussitôt publié au journal officiel, aussitôt en vigueur : le gouvernement polonais annonce l'application immédiate de l'arrêt du Tribunal constitutionnel interdisant l'interruption volontaire de grossesse en cas de malformation grave du fœtus, le restreignant ainsi aux grossesses résultant d'un viol ou d'un inceste, ou lorsque la vie de la mère est en danger. L’avortement est donc quasiment interdit en Pologne.
Depuis le mois d’octobre, plus de 400 000 personnes sont descendues dans la rue pour manifester contre cette loi. Des milliers de manifestant.es sont à nouveau descendu.es dans la rue ce mercredi 27 janvier, mais à une bien moindre échelle qu’à l’automne dernier. Le gouvernement semble miser sur la lassitude face à cette question et sur le maintien des restrictions liées aux coronavirus pour atténuer toute nouvelle vague de protestation.
À Varsovie, les manifestants ont allumé des fusées éclairantes, brandi des drapeaux arc-en-ciel, l'emblème des mouvements gays, ainsi que des pancartes avec les inscriptions "Cela signifie la guerre", "Libre choix, non à la terreur". La manifestation, qui a commencé devant le siège du Tribunal constitutionnel, a entraîné un arrêt de la circulation. Les manifestants se sont ensuite dirigés vers le siège du parti ultra-catholique Droit et Justice (PiS) au pouvoir.
Des rassemblements similaires se sont déroulés dans d'autres villes polonaises, en dépit des restrictions interdisant les rassemblements de masse à cause de l'épidémie de Covid-19.
Depuis le mois d’octobre, plus de 400 000 personnes sont descendues dans la rue pour manifester contre cette loi. Des milliers de manifestant.es sont à nouveau descendu.es dans la rue ce mercredi 27 janvier, mais à une bien moindre échelle qu’à l’automne dernier. Le gouvernement semble miser sur la lassitude face à cette question et sur le maintien des restrictions liées aux coronavirus pour atténuer toute nouvelle vague de protestation.
À Varsovie, les manifestants ont allumé des fusées éclairantes, brandi des drapeaux arc-en-ciel, l'emblème des mouvements gays, ainsi que des pancartes avec les inscriptions "Cela signifie la guerre", "Libre choix, non à la terreur". La manifestation, qui a commencé devant le siège du Tribunal constitutionnel, a entraîné un arrêt de la circulation. Les manifestants se sont ensuite dirigés vers le siège du parti ultra-catholique Droit et Justice (PiS) au pouvoir.
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