Entrisme au PS

Ainsi les 2/5ème des effectifs du parti socialiste (80.000 primo-adhérents sur 200.000) sont constitués d’entristes conjoncturels souhaitant peser sur la désignation interne du candidat PS .

Difficile de savoir s’ils resteront l’échéance présidentielle passée. Ceci dépendra sans doute du résultat de leur entrisme sur le choix du candidat PS , sur l’élection présidentielle et sur les changements internes qu’il aura provoqués dans le fonctionnent du parti . Car il est évident que ces sympathisants n’ont adhéré que conjoncturellement et qu’ils ne renouvelleront pas leur adhésion si le fonctionnement et les structures du parti ne changent pas . Donc future bataille entre les anciens et les modernes à prévoir ou à poursuivre puisqu’elle semble déjà entamée dans les préliminaires que constitue le choix interne par rapport à la pression externe . C’est en effet aussi, la première fois qu’un parti est soumis à une telle pression médiatique externe quant au choix interne de son candidat. Enfin, c’est la première fois que le candidat « naturel » de ce parti, son premier secrétaire, se trouve dans une configuration personnelle qui semble le mettre quasiment hors-jeu, y compris comme arbitre.

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Dans les quartiers, des collectifs de gauche se créent avec, pour mission objective, de lutter contre les politiques libérales ou capitalistes et porter à la présidence de la république le candidat qui portera le mieux l'idéal anti-libéral qu'ils revendiquent.
Ces collectifs, dont les membres n'ont pas l'obligation d'appartenir à un parti politique, tentent d'adopter une démarche inverse.
Cependant, leurs objectifs sont-ils si différents?