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France
27/05/2008 - 11:37

Le pétrole du Jura aiguise les appétits


Une dizaine de sociétés pétrolières de taille moyenne qui parient sur la cherté du pétrole, s'attaquent à des réserves "marginales" en France, dont l'exploitation n'était pas rentable lorsque le baril ne coûtait qu'une vingtaine de dollars. A l'heure où il dépasse les 130 dollars, ces poches pourraient devenir de véritables mannes.



Longtemps ignoré, le pétrole dans le massif du Jura près de Nantua (Ain) aiguise les appétits d'une société pétrolière britannique, qui veut relancer la production de l'or noir "made in France", devenu attractif du fait de l'envolée des prix du baril.

Début mars, Celtique Energie Petroleum Limited a obtenu le permis exclusif de rechercher pendant cinq ans des hydrocarbures dans le massif du Jura, sur un axe s'étendant de Nantua à la frontière suisse (vallée de Joux).

"Du pétrole, il y en a mais c'est une région inexplorée. Avec ce nouveau gisement s'il se révélait fertile, on pourrait doubler notre production actuelle qui est de 1 million de tonnes de pétrole (par an). Au mieux, nous pourrions atteindre 5% de nos besoins", s'enthousiasme Charles Lamiraux, responsable de l'exploration pétrolière auprès du ministère de l'Energie.

La société britannique s'est engagée auprès de l'Etat à dépenser 1,72 million d'euros pour reprendre les forages entrepris par Esso dans les années 1980 dans cette région, jugée "prometteuse".

A l'époque, de l'huile de bonne qualité avait été découverte mais les moyens techniques, très coûteux, ne permettaient pas de "forer au bon endroit" dans ces zones difficiles d'accès. La géologie complexe du Jura - une chaîne de montagne plissée - nécessite de creuser à de grandes profondeurs, parfois jusqu'à 2.500 mètres.

"Nous analysons les données géologiques et géophysiques existantes avec des technologies de pointe. D'ici trois mois, nous pourrions décider de lancer un forage d'exploration pour savoir si la production est rentable", explique le consultant français de l'entreprise, Guy Feugère.

"Mais il ne fait pas de doute qu'au vu du prix du pétrole, on ne peut qu'investir en France. Produire sur place coûte beaucoup moins cher que de faire venir du pétrole du Nigeria ou des pays du Golfe, même si la production est limitée", estime-t-il.

De plus, les entreprises bénéficient d'un système fiscal français plus attractif que dans les autres pays européens. Pour preuve, si les investissements d'exploitation restent relativement stables, ceux de l'exploration ont quadruplé entre 2006 et 2007, pour atteindre 81 millions d'euros, selon le ministère de l'Energie.

Pour autant, la France ne produit qu'1% du pétrole qu'elle consomme, dans le bassin parisien et en Aquitaine.

"La ressource est française même si l'exploitation est anglaise. Cela allègera notre facture pétrolière et on réduira nos importations. Une économie marginale mais non négligeable", précise M. Lamiraux.

"Ce qui était auparavant marginal devient économique. Si le forage montre qu'on peut en extraire 1.000 barils jour pendant dix ans, on lancera la production dans quatre ans", souligne M. Feugère.

Source: news.yahoo.com

Y.K/sourcesWeb



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