De son côté, le gouvernement de Manuel Valls ne hurle pas avec l'opposition: on ne tape pas sur ses alliés, même s'ils ont, en quelque sorte, trahi, bien qu'au profit d'un autre allié. Il y aurait cependant une autre explication au silence gouvernemental : Manuel Valls pourrait bien être plus adroit qu'Angela Merkel et ne pas pousser les hauts cris tout simplement pour ne pas être lui-même rattrapé comme l'est en ce moment la chef du gouvernement allemand. Si, par le plus grand des hasards, le partage avec un autre gouvernement des infos recueillies par les Français éclatait au grand jour, il ne ferait pas figure d'hypocrite ingénu. Là où l'imagination s'enflamme, c'est quand on suppose que les Français ont bien pu transmettre des infos aux États-Unis à propos de l'Allemagne.
Mai non, voyons, j'ai lu trop romans, particulièrement ceux de John Le Carré. Si on l'en croit, tout le monde vend des secrets à tout le monde. Mais, dans ses livres, les données sont truquées et le destinataire se perd en conjectures pour démêler le vrai du faux. Bien sûr, le rideau de fer les séparait. Ils étaient d'irréductibles ennemis. Et ce jusqu'à ce que le rideau de fer tombe. Ici, nous sommes entre irréductibles amis. Et le traité transatlantique est sur le point de tomber. Revue de presse :
Espionnage de la France par l'Allemagne : ce que l'on sait
un membre de la commission d'enquête parlementaire allemande ..., sous couvert d’anonymat, qu’il ne fait aucun doute que les services d'Angela Merkel étaient au courant de ces activités d’espionnage : "On a définitivement su pendant des années à la chancellerie que la NSA tentait d'espionner des sociétés allemandes. Il est improbable et il serait totalement inhabituel que le chef des services de la chancellerie n'ait pas été informé de tels agissements." Au moins informée à deux reprises de telles pratiques en 2008 et 2010, la chancellerie aurait décidé de fermer les yeux pour ne pas froisser l'allié américain. (L'obs)
Angela Merkel pressée de s'excuser dans l'affaire des écoutes
"Nous sommes en contact étroit avec nos partenaires allemands, qui ont indiqué publiquement procéder à une clarification interne sur les éléments rapportés par la presse", a dit à Paris un porte-parole du ministère des Affaires étrangères. L'exécutif français n'a pas réagi dans l'immédiat, mais le co-fondateur du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, demande l'ouverture conjointe d'une enquête parlementaire et d'une enquête judiciaire "pour faire toute la lumière sur ces atteintes à la souveraineté de la France". (Reuters)
Mai non, voyons, j'ai lu trop romans, particulièrement ceux de John Le Carré. Si on l'en croit, tout le monde vend des secrets à tout le monde. Mais, dans ses livres, les données sont truquées et le destinataire se perd en conjectures pour démêler le vrai du faux. Bien sûr, le rideau de fer les séparait. Ils étaient d'irréductibles ennemis. Et ce jusqu'à ce que le rideau de fer tombe. Ici, nous sommes entre irréductibles amis. Et le traité transatlantique est sur le point de tomber. Revue de presse :
Espionnage de la France par l'Allemagne : ce que l'on sait
un membre de la commission d'enquête parlementaire allemande ..., sous couvert d’anonymat, qu’il ne fait aucun doute que les services d'Angela Merkel étaient au courant de ces activités d’espionnage : "On a définitivement su pendant des années à la chancellerie que la NSA tentait d'espionner des sociétés allemandes. Il est improbable et il serait totalement inhabituel que le chef des services de la chancellerie n'ait pas été informé de tels agissements." Au moins informée à deux reprises de telles pratiques en 2008 et 2010, la chancellerie aurait décidé de fermer les yeux pour ne pas froisser l'allié américain. (L'obs)
Angela Merkel pressée de s'excuser dans l'affaire des écoutes
"Nous sommes en contact étroit avec nos partenaires allemands, qui ont indiqué publiquement procéder à une clarification interne sur les éléments rapportés par la presse", a dit à Paris un porte-parole du ministère des Affaires étrangères. L'exécutif français n'a pas réagi dans l'immédiat, mais le co-fondateur du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, demande l'ouverture conjointe d'une enquête parlementaire et d'une enquête judiciaire "pour faire toute la lumière sur ces atteintes à la souveraineté de la France". (Reuters)
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